samedi

La Chine met en alerte ses submersibles nucléaires


Sans trop de bruit, les submersibles nucléaires chinois viennent de recevoir le mandat de l’État. En d’autres termes, assurer une seconde frappe de riposte nucléaire en cas d’attaque nucléaire adverse visant les centres vitaux chinois. La force de dissuasion nucléaire chinoise n’est pas la seule à avoir reçu le mandat de l’État ; les forces aérospatiales dont les très mystérieuses unités de lutte contre les objets en orbite auraient déjà reçu cet ordre après l’entrevue du président chinois avec son homologue américain en Floride. À Pékin, on a très peu apprécié les propos insultants de Trump à l’égard du président Xi Jinping, notamment l’allusion au fameux dessert en chocolat. La base de données des cibles visées par la triade chinoise est en train d’être actualisée pour inclure plus de 1355 nouveaux objectifs stratégiques dans le Pacifique et en Amérique du Nord. De son côté, la Russie affirme que 90 % de ses capacités de frappes nucléaires sont opérationnelles. De toutes évidence, Trump joue avec le feu, a souligné une source autorisée anonyme au sein de l’armée chinoise, avant d’affirmer que Washington ne craint pas la guerre mais n’y est jamais prêt tandis que Moscou a une sainte terreur de la guerre mais est toujours prêt. À une question sur la Chine, il s’est contenté d’une sorte de sourire énigmatique (mais en étais-ce vraiment un?) avant de conclure que c’est une erreur fort regrettable que de sous-estimer une civilisation ininterrompue depuis des millénaires. source: https://strategika51.wordpress.com/2017/04/14/la-chine-met-en-alerte-ses-submersibles-nucleaires/ Partager la publication "La Chine met en alerte ses submersibles nucléaires" Réseau International

vendredi

« Ne t’avise pas à offenser la Russie à nouveau ». Le ton monte au Conseil de Sécurité de l’ONU


MENSONGES & MANIPULATION La Guerre de l’Information 14 avril 2017 « Ne t’avise pas à offenser la Russie à nouveau ». Le ton monte au Conseil de Sécurité de l’ONU Face aux mensonges éhontés et aux accusations sans fondement de la bande des trois (Etats-Unis, Royaume Uni, France), la Fédération de Russie a décidé de changer de ton, c’est le moins que l’on puisse dire. Vladimir Safronkov, l’ambassadeur par intérim de la Russie à l’ONU, n’y est pas allé par quatre chemins, en s’en prenant à son homologue britannique Matthew Rycroft, avant de mettre hier soir son veto à une résolution de l’ONU. Avic Partager la publication "« Ne t’avise pas à offenser la Russie à nouveau ». Le ton monte au Conseil de Sécurité de l’ONU"

"La guerre presqu’imminente : les Nord-Coréens évacuent leur capitale !"


Le leader de la Corée du Nord aurait donné l’ordre d’évacuer 25 % de la capitale nord-coréenne. Cela veut dire que 600 000 personnes sont sommées manu militari de quitter leurs foyers. Les experts croient que c’est lié à la tension accrue dans le relationnel avec les Etats-Unis. Selon nos sources confidentielles, il n’y aurait pas assez de places disponibles dans les abris pour protéger tous les habitants de Pyongyang. L’évacuation aurait débuté par les prisons et les foyers. Selon les médias internationaux, le groupe aéronaval américain croisant le long de la côté nord-coréenne aurait été renforcé par un sous-marin nucléaire d’attaque du projet « Ohio »portant 154 missiles de croisière « Tomahawk ». Selon les médias locaux, ce bâtiment doit mouiller en Corée du Sud le 18 avril prochain. En même temps, les sources sud-coréennes informent que la Corée du Nord avait lancé dernièrement une vaste opération médiatique appelée « derniers adieux » : les citoyens font leurs adieux aux membres de leurs familles, à leurs équipes de travail, à leurs maisons, etc. Mais il est interdit de prononcer ce genre de formule en s’adressant au parti communiste au pouvoir et aux services de sécurité. Pendant le week-end, les périodiques chinois ont rapporté que des troupes annexes et des médecins auraient été dirigés par les autorités chinoises pour parer à toute situation imprévisible. Les médias chinois ont divulgué une photo sur laquelle on voit de multiples trains militaires faisant la queue sur la voie ferroviaire en direction de la Corée du Nord, à une distance de 200 miles de la frontière. 150 000 soldats chinois auraient été mobilisés en attendant l’afflux des réfugiés nord-coréens, désireux d’échapper aux frappes américaines. Il est à rappeler que la Corée du Nord a qualifié l’attaque perpétrée par Donald Trump contre la Syrie d’inacceptable la jugeant être un acte « d’agression gratuit et intolérable ». Cependant, les autorités chinoises ont démenti la mobilisation de leurs 150 000 effectifs humains. L’expert international de « Pravda.ru » Aydyn Mekhtiyev, membre correspondant du Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris, a déclaré que la montée aux extrêmes pourrait s’opérer le 15 avril prochain, le jour annoncé du test du missile balistique nord-coréen. A son tour, un professeur- orientologue russe, Andre Lankov vient de déclarer que la riposte nord-coréenne pourrait atteindre 25 millions de citoyens sud-coréens à Séoul se trouvant dans la région limitrophe par rapport à la frontière. « Dans ce cas-là une nouvelle guerre des deux Corées devient inéluctable », estime-t-il. En même temps, l’expert militaire de Pravda.ru Igor Korotchenko n’exclut pas l’usage de l’arme nucléaire si les Etats-Unis tirent une salve de 600 missiles de croisière que le système anti-aérien du pays en question ne saurait bloquer. source: http://www.pravdafrance.com Partager la publication "La guerre presqu’imminente : les Nord-Coréens évacuent leur capitale !"

Le 12 avril 2017, les États-Unis ont opéré leur grand revirement.


12 avril 2017 : le monde bascule à nouveau dans la guerre 1091 vues14 avril 2017 Pas de commentaires Opinions Thierry Meyssan 12 avril 2017 : le monde bascule à nouveau dans la guerre Partager la publication "12 avril 2017 : le monde bascule à nouveau dans la guerre" 8302Total : 85 par Thierry Meyssan La Maison-Blanche s’est finalement alignée sur la Coalition constituée par les néo-conservateurs autour du Royaume-Uni et de diverses sociétés multinationales. Les États-Unis reprennent la politique impérialiste qu’ils ont décidée en 1991 et réactivent l’Otan. La rupture avec la Russie et la Chine a été consommée le 12 avril 2017. Le monde est à nouveau au bord de la guerre nucléaire. Au cours de deux semaines d’intense bataille au sein de l’administration Trump, les États-Unis ont illégalement attaqué la base aérienne de Chayrat (Syrie), puis multiplié les signes contradictoires, avant d’abattre leurs cartes : en définitive, ils relancent leur politique impérialiste. En moins de deux semaines, l’administration Trump a défendu 7 positions différentes concernant la République arabe syrienne [1]. Le 12 avril 2017, les États-Unis ont opéré leur grand revirement. Au même moment, le secrétaire d’État Rex Tillerson se rendait à Moscou pour tenter une dernière approche pacifique ; le conseil de Sécurité de l’Onu se réunissait et actait le clash ; le président Trump relançait l’Otan contre la Russie. Le conseiller spécial du président Trump, Steve Bannon, et son adjoint, Sebastian Gorka, se préparaient à rejoindre le général Michael Flynn, tandis que la presse jadis pro-Trump dressait le bilan de leur activité. La rumeur assure que le gendre du président, Jared Kushner, dispose désormais seul de l’oreille du président, sans que cette information soit vérifiable. Il semble que la Maison-Blanche ait basculé sous l’impulsion de Britanniques qui cherchaient à préserver par tous les moyens le système jihadiste qu’ils ont créé [2]. Le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson s’est appuyé sur les dirigeants européens qui s’étaient déjà laissés convaincre par les néo-conservateurs lors de la Conférence sur la sécurité, à Munich, le 19 février [3]. Pour justifier l’agression d’un État souverain membre des Nations Unies, Rex Tillerson ne pouvait que se référer à une synthèse des services de « Renseignement » US sur l’incident de Khan Shaykhun ; synthèse qui ne présente aucun indice permettant de suspecter la Syrie, mais renvoie à des informations classifiées, pour se conclure par un appel à renverser le « régime » [4]. Le caractère irréversible de ce revirement se mesure à la lecture de la proposition de résolution déposée par l’Otan au Conseil de sécurité à laquelle la Russie a opposé son veto [5]. Présentée en Occident comme une simple demande d’enquête neutre sur l’incident chimique de Khan Shaykhun, il s’agissait en réalité du placement de l’armée de l’Air syrienne sous le contrôle du numéro 2 de l’Onu, Jeffrey Feltman. Cet ancien adjoint d’Hillary Clinton, est l’auteur d’un plan de capitulation totale et inconditionnelle de la Syrie [6]. Le texte de cette résolution reprend celui du brouillon déposé le 6 avril, mais que les États-Unis n’avaient pas soumis au vote, tant ils étaient alors peu sûrs d’eux-mêmes. Il ne tient pas compte de la tentative de médiation des membres élus du Conseil de sécurité, qui ont essayé de revenir à une demande normale d’enquête onusienne [7]. Le principe du placement de l’armée de l’Air syrienne sous le contrôle de l’Onu reprend la tactique qui avait été mise en œuvre, il y a 19 ans, en 1998, contre la Serbie jusqu’à l’intervention militaire illégale de l’Otan. Le président Donald Trump a achevé son retournement en recevant à la Maison-Blanche le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Lors d’une conférence de presse commune, il a indiqué ne plus tenir l’Alliance pour obsolète, la remercier pour son soutien contre la Syrie, et s’apprêter à travailler étroitement avec ses alliés [8]. En réponse, la Russie a annoncé avoir mis à jour 60 % de sa force nucléaire et se tenir prête à la guerre [9]. Nous nous retrouvons donc six mois en arrière, lorsque les États-Unis de Barack Obama refusaient de travailler avec la Chine, la Russie et leurs alliés (Organisation de coopération de Shanghai et Organisation du traité de sécurité collective). Ils se proposaient alors de couper le monde en deux parties distinctes, ne communiquant plus du tout l’une avec l’autre [10]. Thierry Meyssan

mardi

"Tomahawks sur la Syrie : Trump fait un cadeau inestimable à l’armée russe"


Nous ne reviendrons pas sur les motivations ni les calculs qui ont poussé Donald Trump à attaquer la Syrie. Quels qu’ils soient, ils semblent dérisoires par rapport à l’importance et à la portée de l’attaque elle-même. Les réactions, plutôt calmes et pondérées de Damas, Téhéran et surtout Moscou, ont beaucoup surpris faisant envisager divers scénarios rappelant parfois un jeu de billard compliqué. Les raisons de cette pondération pourraient se trouver ailleurs. L’agression américaine a stupéfait le monde entier, d’abord parce que rien de concret ne la justifiait, ensuite parce qu’elle a eu lieu dans un contexte d’ouverture de Washington vis-à-vis des autorités de Damas, changement d’attitude annoncé à grand renfort de publicité par l’administration américaine elle-même. Aucune attaque militaire de la part d’une telle administration ne pouvait donc être prévue dans l’immédiat. Ce qui peut être pris pour un coup bas aurait dû exacerber la colère de Damas. Il n’en a rien été. Le calme a prévalu tant chez Assad que chez ses alliés, un calme assuré et rassurant, prouvé par la reprise des opérations aériennes russo-syriennes et des opérations au sol dès le lendemain des frappes, comme si celles-ci n’avaient jamais eu lieu. Chez les Russes, au calme officiel se rajoutaient quelques piques sarcastiques lancées contre l’opération américaine, cachant mal une sorte de contentement dont nous devinons la nature et la cause. Ils venaient en effet de recevoir le plus beau cadeau que les Etats-Unis pouvaient leur faire : un test grandeur nature et en temps réel qui leur a permis d’évaluer ce qu’il adviendrait en cas d’attaque avec les missiles de croisière Tomahawk. Au vu de leurs réactions, cette évaluation semble avoir été très positive. Les Russes, contrairement à nous, prennent la guerre très au sérieux. Pendant deux siècles, ils ont sacrifié des millions de vies, vu leurs terres brûler et leurs villes détruites, et savent que la prochaine sera pire que les précédentes. Ils ne se contentent donc pas seulement d’armer leurs soldats pour aller combattre aux frontières et à l’extérieur pour les protéger d’un éventuel ennemi. Sachant qu’il ne peut y avoir de guerre sans morts malgré tous les systèmes de défense existant (ils ont payé assez cher pour le savoir), ils ont mis en place, partout en Russie, des systèmes de protection des civils. Où sont les nôtres ? Il y a quelques années, Vladimir Poutine avait raillé les Américains à propos de leur illusion sur leurs divers boucliers et leur disait qu’il ne pouvait exister de protection absolue derrière des boucliers. L’attaque surprise de la Syrie par des missiles de croisière Tomahawk américains s’est déroulée contre un pays sans bouclier, avec une défense anti-aérienne minimale et dont l’espace aérien est ouvert. De surcroît, cette attaque a eu lieu dans le contexte d’un accord de quasi non-agression signé entre la Russie et les Etats-Unis, ce qui signifie : Que la voie était libre pour les missiles américains, Que la Russie, pour respecter ses engagements, ne pouvait pas attaquer les Américains, Et que, par conséquent, les bateaux pouvaient continuer à tirer, impunément et dans une sécurité maximale, autant de missiles qu’ils voulaient sans être coulés Malgré cela, les mesures prises à minima par la Syrie et la Russie ont transformé l’attaque en un véritable fiasco : plus de 60 % des Tomahawk ont été annihilés, et les dégâts causés par les tirs restants ont été très limités, si l’on s’en tient à la légende qui entoure les fameux Tomahawk américains. On comprend alors le calme de Assad et de ses alliés. Quelles furent les mesures prises pour contrer l’attaque ? Il semblerait, selon un expert allemand, que la Russie se soit contentée d’utiliser son nouveau système de brouillage, le Krasuha-5, capable d’agir sur le GPS du missile ennemi pour bloquer ou modifier sa trajectoire… Un système capable de « faire tomber les Tomahawk comme des mouches » selon l’expert, lequel ajoute qu’un certain nombre de missiles seraient tombés en Méditerranée avant d’atteindre la côte. Il est aussi possible que l’armée syrienne ait utilisé son propre système de missiles antiaériens, mais, comme on le voit, la défense qui était en place n’était pas à la hauteur de l’ampleur de l’attaque. Elle était même dérisoire face à un ennemi qui ne l’était pas encore deux jours plus tôt. Ce ne sera plus le cas désormais. L’un des cadeaux de cette attaque, c’est que les alliés de la Syrie ont bien évalué les véritables capacités américaines mesurées à l’aune des moyens de défense mis en place. La Russie a réagi immédiatement en renforçant ces moyens de défense selon son évaluation de la situation. Bien qu’elle ne pourra toujours pas se permettre de couler un bateau US lanceur de missile (ce qui ne sera pas le cas en cas d’attaque contre la Russie), elle va renforcer les quelques éléments de défense qu’elle a déployés en Syrie, de telle sorte que, lors d’une prochaine attaque, ce ne seront plus seulement 60 % des missiles qui seront inopérantes, mais 80 %, voire plus. Pour l’instant les Américains ne risquent toujours rien à jouer aux voyous, les Russes veillant à ne pas entrainer le monde dans une guerre cataclysmique, mais les choses seraient très différentes en cas de guerre opposant la Russie et les Etats-Unis. Les bateaux tireurs de missiles auraient eux-mêmes des problèmes autrement plus sérieux à résoudre que de calculer les trajectoires de leurs tirs, et le pourcentage de missiles déviés ou abattus pourrait alors bien avoisiner les 100 %. Mais, comme le disait Poutine, il est illusoire de croire en un bouclier protégeant à 100 %. Les missiles américains sur la Syrie ont offert aux Russes un test idéal dont ils n’auraient pu rêver, leur donnant une capacité d’évaluation en temps réel des moyens qu’ils devront mettre en œuvre contre les missiles Tomahawk, conventionnels ou non, en cas d’attaque sur leur propre territoire. Les stratèges militaires américains, loin d’être dupes des réactions amusées des Russes, ont certainement dû prendre conscience de leur erreur et doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui. Les ennemis de Donald Trump aux Etats-Unis, qui pourtant se réjouissent de cette opération, ont peut-être raison de dire que leur président est à la solde de Moscou. Avic – Réseau International Partager la publication "Tomahawks sur la Syrie : Trump fait un cadeau inestimable à l’armée russe"

lundi

Here’s the 5 reasons why Donald Trump’s missile strike was a massive blunder


δευτέρα, 10 απριλίου 2017 Alexander Mercouris By launching his missile strike the President has destroyed his reputation for consistency, emboldened his enemies and dismayed his friends. Following Napoleon’s murder in March 1804 of the Duc d’Enghien, Napoleon’s chief of police, Joseph Fouché, said of the murder “C’est pire qu’un crime, c’est une faute” –“It was worse than a crime; it was a blunder.” President Trump’s missile strike on Sharyat air base in Syria was like the... Duc d’Enghien’s murder, not just a crime but a blunder. Reasons given for why President Trump ordered the missile strike differ. President Trump himself claims it was due to his revulsion at the horror of the chemical attack on Khan Sheikhoun, which he insists – but which no independent investigation has confirmed – was carried out by President Assad’s air force. US Secretary of State Tillerson and President Trump’s National Security Adviser General H.R. McMaster say the same thing, but also say the missile strike was a signal of the President’s toughness and his unwillingness to tolerate the crossing of his red lines. Others more cynically claim it was to distract attention away from Russiagate and to secure the President’s position in Washington. There is probably truth to all these claims. However none of them change the fact that the missile strike was a big mistake. Here’s why: (1) All of the evidence suggests that the missile strike was a demonstration of force and that the President does not intend it to escalate into a campaign for regime change in Syria. Not only was that what Tillerson and McMaster said at their joint news conference but the strike itself – with the Russians and the Syrians given hours of warning time before it happened, and with the strike itself limited in scope and carried out on a far smaller scale than the one President Obama apparently envisaged in 2013 – suggest the same thing. That suggests that the President still does not want to become bogged down in a regime change war in Syria. If so he will soon find that he has put himself on the slippery slope. Just as the sacking of General Flynn emboldened the President’s critics in the Russiagate affair, causing the scandal to escalate far beyond the point it had reached before, so the missile attack on Sharyat air base has fed red meat to the regime change hardliners in Washington and elsewhere. They will certainly come back for more, and having given them red meat once the President is now in a much weaker position to refuse them. Moreover regardless of what exactly happened at Khan Sheikhoun, the Jihadis in Syria now know that all they have to do is stage a chemical attack and the President will oblige them by launching missiles on President Assad’s forces without an investigation and without seeking Congressional or UN Security Council approval. That all but guarantees that staging more chemical attacks is precisely what the Jihadis will now do. One does not have to be a prophet to see how this situation could escalate from now on, even if that is not the President’s wish, and how he is now in a much weaker position to prevent that happening. (2) The President started his Presidency by saying he wanted to improve relations with Russia. Not only has he instead enraged the Russians, making relations with Russia even worse than they already were, but the Russians are certain to see the missile strike as a challenge and will respond accordingly. Already they are talking about beefing up Syria’s air defences and have closed down the hotline between their military in Syria and that of the US. Not only will that complicate the US’s anti-ISIS operations in Syria, but it magnifies the risk of a dangerous confrontation with the Russians in Syria, which is precisely.what the President and his officials – as shown by their tip-off to the Russians before the strike – obviously want to avoid. (3) Then there is the key issue of trust. Within just a week, following reports of a single attack, the President has reversed course, going from a position where he appeared to be accepting the reality that President Assad will remain the leader of Syria to one where he is attacking him and where his officials are once more talking of the importance of removing him. Not only will the Russians conclude that this President is someone who cannot be trusted, but governments around the world – including many of the US’s key European allies – will be shocked at how easy it is for this President to reverse course and to do the opposite of what he said he would do before, and do so moreover without any proper discussion or consultation, and without even pretending to observe the forms of international and domestic law. In international relations consistency is the quality which more than any other is the one that is most prized. Governments need to be sure that a Great Power like the US follows consistent policies. That way other governments can adjust their own policies to take into account those of the US. It was for this reason, because launching the attack so completely trashed the President’s reputation for consistency in his conduct of policy, that before the missile attack I doubted it would happen. Governments around the world – including the government of China, whose President the US has just hosted – now know that with this administration the US can reverse policy at the drop of a hat. Not only will that worry them but they now also know that whatever this President says cannot be trusted because he can go back on it so quickly. That will inevitably make international affairs more unstable, since governments now know that this President cannot be fully trusted, something which will make it more difficult for him to cut the deals he craves. (4) If the President believed when he launched his missiles that it would end criticism of him and obstruction of his administration by his opponents, then he will be quickly discover that it has done no such thing. The President’s opponents have far too much invested in the narrative of Donald Trump the new Mussolini or Caligula to back off from it now. I doubt they will even back off from the Russiagate allegations, absurd though those are. Within a few days, once the plaudits for the missile strikes have faded, the President will quickly find that the view of him of his opponents in Washington is the same as always, and that if anything, by launching his missile strike without first consulting Congress, he has given them another stick with which to beat him with. I note that Nancy Pelosi – one of the President’s most vehement critics – is already calling for a full debate in the House to discuss the issue of authorisation for the President’s action. (5) By contrast, if the President has not won over his critics, he has beyond question upset and demoralised the most intelligent and vocal part of his own political base. One of the most interesting facts about the events of the last few days is that whilst Barack Obama’s liberal supporters continued to back him even as he went back entirely on the anti-war stance he appeared to hold before he was elected, Donald Trump’s supporters take their anti-war and anti-interventionist position extremely seriously, and are not prepared to compromise on it. The result is that far from defending the President for what he has done, they have turned on him and feel betrayed. Donald Trump himself senses this. This is shown by the fact that since the missile attack, far from assuming a triumphalist tone, he has only mentioned the attack twice in tweets, one a token tweet congratulating the military for the success of the operation, the other a highly defensive tweet in which he tried to explain away the lack of damage to the runway. Otherwise, except in formal statements such as his letter to Congress, he has avoided talking about it. Indeed it is not impossible that the result of the missile attack – especially if it is followed by others – will be to revive a moribund anti-war movement which had all but disappeared during Obama’s Presidency. It is easy to see how the right and left wings of this movement might now come together – as happened during the Presidency of George W. Bush – in the case of the anti-movement’s right wing because it genuinely opposes interventionist wars, in the case of the anti-war movement’s left wing because some of its members sincerely oppose interventionist wars but mainly because it hates a right wing Republican President. Needless to say if such a thing does happen then the President’s political problems will multiply a thousand-fold. The first law of politics – in the US as everywhere else – is to look after your own base. All successful politicians understand this. On Friday Donald Trump shocked and upset his base, and once the temporary afterglow of the missile strike wares off (which it quickly will) he will pay the political price. What the events of the last week show is that almost a hundred days after his inauguration Donald Trump remains an amateur who continues to be out of his depth. Instead of making carefully judged decisions he makes his decisions on impulse, in a hurry and on the fly. Sometimes, in the short term, some of these decisions help him. More often they cause him problems. Over time, because of the ill-judged and hurried way he makes his decisions, they will make more and more problems for him. Moreover there doesn’t seem much evidence so far of his learning from his mistakes. The missile strike on Syria was the biggest one by far, but it is all too likely that more and worse will follow.

Tsipras Sold Greece To Loansharks In Exchange For His Position

dimanche

GOP Representative stuns CNN anchor

Trump le stratège ou Trump le faible? 09 avril 2017


OPINIONS Trump le stratège ou Trump le faible? GÉOPOLITIQUE Attaques chimiques en Syrie : la Bolivie dénonce les mensonges des Etats-Unis 09 avril 2017 Attaques chimiques en Syrie : la Bolivie dénonce les mensonges des Etats-Unis POLITIQUE Communiqué de la Présidence syrienne suite à l’agression américaine 08 avril 2017 Communiqué de la Présidence syrienne suite à l’agression américaine POLITIQUE USA-Syrie-France-Israël : Pour mieux comprendre le conflit syrien. Général (2S) Dominique DELAWARDE 08 avril 2017 USA-Syrie-France-Israël : Pour mieux comprendre le conflit syrien. Général (2S) Dominique DELAWARDE OPINIONS Le Pentagone – et Daech – ciblent l’Iran 09 avril 2017 Le Pentagone – et Daech – ciblent l’Iran MENSONGES & MANIPULATION L’attaque la plus post-Vérité de tous les temps ? 09 avril 2017 09 avril 2017 Les analyses des derniers évènements, particulièrement ceux des bombardements des États-Unis à l’aéroport d’Al-Chaayrate dans le rif de Homs, mettent en évidence deux approches complètement opposées l’une de l’autre sur ce personnage qu’est Donald Trump. Il y a celle de Thierry Meyssan qui persiste toujours à considérer Trump comme le stratège qui affronte le harcèlement de l’État profond et cette autre analyse de Paul Craig Robert qui fait de Trump le bouffon d’une Amérique en perte de contrôle d’elle-même. Ce sont deux analystes dont la réputation et le sérieux en font des références incontournables. Thierry Meyssan trump fin d'un système« Ne vous laissez pas illusionner par les jeux diplomatiques et le suivisme des grands médias. Ce qui s’est passé ce matin en Syrie n’a aucun rapport ni avec la présentation qui vous en est faite ni avec les conclusions qui en sont tirées. » Si la totalité des commentateurs conclut à un virage à 180e de l’administration Trump sur la question syrienne et qu’il s’est rangé du côté de son opposition étasunienne, rien n’est si certain. Son raisonnement repose d’abord sur le fait que son intervention en territoire syrien n’a rencontré aucune résistance des forces russes et syriennes. « Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe ni par l’armée syrienne » Il laisse même sous-entendre une certaine complicité entre les États-Unis et la Russie qui aurait été informée préalablement. « Lorsque les missiles de croisière étatsuniens ont atteint leur cible, ils ont trouvé une base militaire quasi vide, qui venait juste d’être évacuée. Ils auraient donc détruit le tarmac, des radars et des avions depuis longtemps hors d’usage, des hangars et des habitations. » Les motifs de cette mise en scène sont d’amener ses opposants à le suivre sur ses politiques de changement. En bombardant cette base militaire, plus ou moins importante, il donne le signal qu’il est capable de passer à l’attaque. « En attaquant, le président Trump a satisfait son opposition qui ne pourra donc pas s’opposer à la suite des opérations. Hier, Hillary Clinton appelait à bombarder la Syrie en riposte à l’usage supposé d’armes chimiques. » Dans cette mise en scène le gouvernement syrien serait partie prenante. « Damas, en sacrifiant cette base et la vie de quelques hommes lui a donné l’autorité pour conduire une vaste action contre tous ceux qui emploient des armes chimiques. Or, à ce jour, les seuls utilisateurs de ces armes identifiés par les Nations unies sont : les djihadistes. » Pour Thierry Meyssan, il s’agit d’une manœuvre de Donald Trump et du pari de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad visant à entraîner son opposition étasunienne dans une lutte à finir contre les djihadistes. « Nous verrons dans les prochains jours comment Washington et ses alliés réagiront à l’avancée des djihadistes. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous saurons si la manœuvre de Donald Trump et le pari de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad fonctionneront. » Paul Craig Robert trump-en-pièces-détachéesAvec cet analyste de Paul Craig Robert, nous entrons dans une approche tout à fait différente de celle de Thierry Meyssan. Ce n’est plus un Trump qui agit de manière à gagner l’opposition à ses politiques en Syrie, mais plutôt un Trump qui cède devant cette opposition et se met à son service. « L’establishment de Washington a repris le contrôle. D’abord Flynn et maintenant Bannon. Tout ce qui reste maintenant dans l’administration Trump sont les sionistes et les généraux fous qui veulent la guerre avec la Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord. » Pour l’auteur, il est évident que l’attaque chimique dont prend prétexte Washington est un montage de son propre cru. « Selon les rapports du Département d’État, Tillerson a prévenu Poutine que les dispositions sont prises pour éliminer le président syrien Assad et Trump a donné son accord. » Selon son analyse, la Russie a trop longtemps hésité à faire table rase en Syrie des terroristes soutenus par Washington. En ignorant toutes ces évidences, la Russie a trop longtemps hésité à débarrasser totalement la Syrie de l’ISIS soutenue par Washington. La Russie a tergiversé parce qu’elle considérait de manière totalement irréaliste qu’elle pouvait aboutir à une coopération avec les É.-U. pour se débarrasser des terroristes qui sévissent sur le sol syrien. C’était une idée ridicule puisque justement ces terroristes sont une arme manipulée par Washington ! « À force d’hésiter et de croire en une improbable coopération avec les É.-U. la Russie s’est mise elle-même ainsi que la Syrie dans une position inconfortable. » Selon cette analyse, Russie et Syrie ont été bernées par des « partenaires » dont les objectifs sont toujours demeurés les mêmes : chasser Al Assad du pouvoir et soutenir les terroristes pour mener à bien leurs luttes au Moyen-Orient. « Si Washington peut réduire à zéro la présence russe en Syrie en réduisant tous ces espoirs de coopération contre le terrorisme, les É.-U. auront alors les mains libres pour réorienter ISIS contre l’Iran et à une grande échelle. Et quand l’Iran aura été maîtrisé alors ces mêmes terroristes apatrides seront utilisés pour déstabiliser les marches russes puis les provinces chinoises musulmanes. Il suffit de se souvenir du soutien américain aux terroristes tchétchènes. Il y a beaucoup plus à venir, c’est l’agenda hégémonique des néoconservateurs américains. » Que reste-t-il à Poutine à faire si ce n’est de se convaincre qu’aucune négociation n’est vraiment possible avec l’État profond étasunien? Ces négociations ne sont réussies qu’avec la soumission de l’adversaire. « Poutine a clairement déclaré qu’il était impossible de croire les Américains. C’est une déduction correcte des faits, alors pourquoi les Russes persistent-ils à espérer une coopération avec les É.-U. ? Une sorte de dilemme insoluble. Toute coopération avec Washington n’a qu’une seule définition : se rendre … Poutine n’a pas pu totalement nettoyer son pays de tous les espions américains qui s’y trouvent. Va-t-il se rendre aux volontés de l’Establishment de Washington comme Trump vient de le faire ? Il est tout à fait étonnant que les médias russes ne comprennent pas du tout devant quel péril se trouve confronté leur pays. » CONCLUSION Deux analyses bien différentes soutenues par deux personnes qui ont leurs propres sources d’information. Les évènements prochains devant porter sur la lutte contre les djihadistes devraient nous donner l’heure juste sur cet homme. Comme le signale Thierry Meyssan, là on verra le véritable visage qui se cache derrière ce Président, pour le moment, plutôt imprévisible. Oscar Fortin source: http://humanisme.blogspot.com