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Cocteau Twins - A Kissed Out Red Floatboat - Best Version

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François Hollande: "éviter l'amalgame insupportable que les réfugiés son...

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Russia deploys S-400 anti-missile system to Syria to cover Latakia airbase

ISIS recruiters reaching American students in bid to swell ranks

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Ben Nichols - The Last Pale Light in The West' [Offical Video]

La Tunisie, frappée pour la 3e fois de l'année par un attentat

Refugees use fake passports, Taliban threats to get to EU

Ankara Defends ISIS, Turkish Officials Have Financial Interest in Oil Trade With Group – PM Medvedev


Ankara Defends ISIS, Turkish Officials Have Financial Interest in Oil Trade With Group – PM Medvedev BY REALITIES WATCH · NOVEMBER 25, 2015 (RT) Some Turkish officials have ‘direct financial interest’ in the oil trade with the terrorist group Islamic State, Russian PM Dmitry Medvedev said as he detailed possible Russian retaliation to Turkey’s downing of a Russian warplane in Syria on Tuesday. “Turkey’s actions are de facto protection of Islamic State,” Medvedev said, calling the group formerly known as ISIS by its new name. “This is no surprise, considering the information we have about direct financial interest of some Turkish officials relating to the supply of oil products refined by plants controlled by ISIS.” “The reckless and criminal actions of the Turkish authorities… have caused a dangerous escalation of relations between Russia and NATO, which cannot be justified by any interest, including protection of state borders,” Medvedev said. According to the PM, Russia is considering canceling several important projects with Turkey and barring Turkish companies from the Russian market. Russia has already recommended its citizens not to travel to Turkey, citing terrorist threats, resulting in several tourist operators withdrawing tours to Turkey from the market. BREAKING: Downing of Russian jet over Syria stab in the back by terrorist accomplices- Putin https://t.co/UP9WK05eN7 pic.twitter.com/1QXFbLpitN — RT (@RT_com) November 24, 2015 Russia may further scrap a gas pipeline project, aimed at turning Turkey into a major transit country for Russian natural gas going to Europe, and the construction of the country’s first nuclear power plant. Turkey shot down a Russian bomber over Syria on Tuesday, claiming the aircraft had violated Turkish airspace. Russia says no violation took place and considers the hostile act as ‘a stab in the back’ and direct assistance to terrorist forces in Syria. Article Credits: RT

samedi

Paris Attack is a False Flag Conspiracy Hoax

La vérité sur les attentats de Paris.2015 [ENG][FR]

Syrie : un risque de guerre mondiale

Des attentats simulés 11 heures avant

This is why the US created ISIS

Michel Onfray: "On tabasse les musulmans sur la planète en permanence !"...

Qui crée, finance et arme l'État-Islamique ?

Arabie Saoudite, Qatar et USA : les principaux parrains du terrorisme

Michel Collon: explique à qui profitera la guerre en Syrie? une excellen...

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Michel Onfray ose dire SA vérité sur les attentats en Direct sur un plat...

Terrorisme : Michel Collon accuse et lance un appel

Saint-Denis: le kamikaze de l'appartement n'était pas Hasna Ait Boulahcen

Alerte terroriste maximale à Bruxelles: aucun métro ne circule samedi

lundi

ISIS

lundi

Eric Clapton - Before You Accuse Me (Knebworth 1990) In 1:59 broke a gui...

RAW: Grenade explodes at Ukraine parliament riot, multiple injuries

L'inspecteur Colombo et la Grèce


L'inspecteur Colombo et la Grèce Grèce : Un détective pose quelques questions troublantes, par Roberto Boulant Euh… une dernière p’tite question M’sieurs-Dames. Oh trois fois rien, un dernier p’tit détail et puis je vous laisse. Je sais que vous êtes très occupés ces temps-ci ! Alors voilà, j’ai bien réfléchi et il y a certaines choses que je ne comprends toujours pas : – Vous M. Hank Paulson, président de Goldman Sachs à l’époque, vous avez aidé la Grèce à emprunter des milliards d’euros en secret. Ensuite, grâce à votre ingénierie comptable, vous l’avez aidé à contourner les règles européennes, celles qui limitent le niveau de la dette publique. Tout cela afin qu’elle puisse rentrer dans l’Euro… pendant que vous spéculiez contre elle. C’est bien ça, n’est-ce pas ? – Vous M. Wim Duisenberg, alors que vous étiez président de la BCE et lauréat du prix De la vision pour l’Europe, vous avez donné votre accord à l’entrée de la Grèce dans l’Euro… sans voir que ses comptes étaient aussi maquillés qu’une voiture volée. Vous devez être très myope, n’est-ce pas ? – Vous M. Trichet, successeur de M. Duisenberg, demandez à la Grèce pas plus tard qu’hier matin, je vous cite, « de présenter un plan crédible ». Et quand vous étiez en fonction, vous disiez que le pays devait, je cite toujours, « corriger avec la plus extrême vigueur sa trajectoire aberrante, afin de pouvoir ramener son déficit de 12,7 % du PIB en 2009 à… 3 % en 2012. » Vous avez fait une école de vétérinaire, M’sieur ? – Vous M. Strauss-Kahn, vous étiez directeur du FMI lorsque vous avez, avec les États de la zone euro, prêté 110 milliards à la Grèce, pendant que la BCE se mettait à racheter des titres de cette même dette pour éviter que leur prix ne s’effondre. Vous avez donc fait passer la dette grecque, des comptes des banques françaises et allemandes à… ceux des États. Cela en accordant un prêt à un pays en cessation de paiement, ce qui est rigoureusement interdit par le règlement du FMI. C’est bien ça, M’sieur ? – Vous M. Juncker, après avoir été le Premier ministre, à l’insu de votre plein gré, d’un paradis fiscal pendant près de 20 ans, trois fois Président de l’Eurogroupe, vous êtes l’actuel Président de la Commission Européenne , et vous déclarez, je vous cite, « ne pas comprendre le résultat du référendum grec ». Il ne peut toujours pas y avoir de choix démocratiques contre les traités européens, c’est bien ça M’sieur ? – Pour vous M. Schäuble, je vous cite, « la crédibilité de la zone euro est plus importante que son intégrité ». L’Euro c’est l’autre nom du Mark, et le Mark c’est plus important que ces feignants de Grecs… ou que la stabilité du continent. La Règle plutôt que la Paix, c’est bien ça M’sieur ? – Vous Madame Merkel, vous avez menti à votre peuple en disant que la Grèce paierait l’intégralité de sa dette, alors que vous saviez pertinemment que c’était impossible. Et maintenant, vous préférez courir le risque de voir exploser l’UE, plutôt que de ne pas être réélue en avouant votre mensonge. C’est bien ça M’Dame ? Eh bien, j’vais vous dire M’sieurs-Dames, ce que je ne comprends toujours pas. Je ne comprends toujours pas que vous soyez encore en liberté ! Que vous n’ayez pas été présentés à un juge, pour répondre de vos délits ! Encore un détail. J’vous connais bien M’sieurs-Dames, demandez à ma femme ! Je côtoie les gens comme vous depuis des années. De belles personnes, riches (très), élégantes, racées, cultivées et comme il se doit, condescendantes, méprisantes même, car si sûres de leur supériorité intellectuelle. Alors que moi… R’gardez-moi, de quoi j’ai l’air ? Pas celui d’un Expert ami-ami avec les Maitres du Monde, ah ça non ! Plutôt d’un petit rital dont les grands-parents sont passés par Ellis Island. Petit, mal fagoté dans mon imperméable informe, les cheveux en pétard, je pousse le mauvais goût et la provocation jusqu’à rouler dans une voiture hors-d’âge, une voiture de pauvre (et française qui plus est !). Et pour aggraver mon cas, je multiplie les digressions sur ma vie domestique, et me mêle de ce qui me regarde en vous posant des questions idiotes sur la Grèce ! Quel manque d’éducation, n’est-ce pas ? Ah, je vois à vos yeux qui s’écarquillent, que vous venez de me reconnaitre ! Eh oui, je suis le Peuple, celui qui vu du haut de votre olympe de carton-pâte est sale, bête et méchant. Je représente, quelle horreur, la lutte des classes ! Et comme dans ma série, je viens de vous percer à jour M’sieurs-Dames. Vous ne pouvez plus vous cacher derrière les institutions ou les traités. Vous êtes tout nus, dans la lumière. Juste une bande de voleurs et de pitoyables assassins ! Même mon chien le voit maintenant.

mardi

Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie est possible


Vidéo Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie est possible 23 août par Eric Toussaint , Philippe Menut Éric Toussaint analyse de manière critique l’attitude de Syriza en ce qui concerne la dette depuis 2010, pour expliquer comment le gouvernement grec en est venu à signer l’accord funeste du 13 juillet 2015. Une des explications fondamentales est la non prise en compte de l’audit de la dette qui aurait pourtant permis, en suspendant son paiement, de ne pas se soumettre aux diktats des créanciers. Éric Toussaint présente un plan B portant sur la dette, les banques, l’austérité, la monnaie et la fiscalité. Durée : 38 minutes Titres des différents chapitres : La commission d’audit citoyen de 2011 La position de la direction de Syriza vis-à-vis du Comité d’audit citoyen de 2011 Le programme de Syriza aux élections législatives de mai-juin 2012 Fin 2012 : La direction de Syriza modère ses propositions Octobre 2013 : Alexis Tsipras souhaite une conférence européenne sur la dette publique Syriza devient le premier parti de Grèce aux élections européennes de mai 2014 La victoire de janvier 2015 L’accord funeste du 20 février 2015 avec les créanciers institutionnels Une autre politique était souhaitable et possible Lancement de la commission pour la vérité sur la dette grecque par la Présidente du Parlement hellénique. Le gouvernement grec ne s’appuie pas sur l’audit Du référendum du 5 juillet à l’accord du 13 juillet 2015 Les leçons de la capitulation du 13 juillet Une monnaie complémentaire dans le cadre d’un plan B

samedi

À quoi Tsipras joue-t-il ?


À quoi Tsipras joue-t-il ? par Maria Negreponti-Delivanis À quoi Tsipras joue-t-il ? En état de confusion et de profond désespoir, le peuple Grec suit les faits et gestes de son premier ministre. Au référendum du 5 juillet, M. Tsipras a demandé aux électeurs de répondre par un NON tonitruant qui lui servirait d’arme dans les négociations avec l’UE. Non seulement a-t-il promis l’abolition définitive des mémorandums qui ont jeté la Grèce dans la misère depuis cinq ans, mais il a également promis une Europe renaissante, dégagée de ses idées obsessionnelles liées à l’austérité. Toutefois, le NON grandiose prononcé par 62% du peuple grec, qui a osé choisir un gouvernement de gauche et contester la rectitude des mémorandums, semble avoir rendu furieux les dignitaires européens. Et, au lieu d’alléger, comme escompté, les mesures mémorandaires inhumaines et totalement inefficaces, la troïka a décidé d’imposer à son État membre lilliputien, en guise de coup de grâce, un troisième mémorandum dont les termes sont encore plus durs que ceux des deux premiers. Le premier effet de ce monstrueux accord sera l’augmentation de la dette qui -de 173% du PIB qu’elle est actuellement- passera à 201% du PIB. Suivit la volte-face spectaculaire de SYRIZA qui, marqua un tournant de 180° par rapport à l’ambiance révolutionnaire passée des « mémorandums déchirés », de la « souveraineté nationale », du « refus catégorique de l’austérité ». En même temps, il fut jugé nécessaire de procéder à une certaine forme de « nettoyage » du gouvernement et du parti, en excluant ces membres-là qui étaient restés fidèles aux principes de SYRIZA et qui avaient refusé de se convertir au culte de l’euro. Par la suite, M. Tsipras n’a nullement ressenti le besoin d’expliquer à ses compatriotes cette attitude incompréhensible. Au contraire, s’est-il empressé de démissionner et de fixer la date des élections nationales anticipées pour le 20 septembre. Cette fois-ci, M. Tsipras exige du peuple Grec qu’il annule le « OXI » tonitruant du référendum du 5 juillet, et qu’il le remplace par un grand OUI qui légitimera le contenu génocidaire du troisième mémorandum, bien que le résultat d’un référendum ne puisse être annulé que par le biais d’un autre référendum. Il était tout naturel que ce comportement antidémocratique du premier ministre et, ce, du premier gouvernement de gauche en Grèce, mette le feu aux poudres des hypothèses de coup d’état, de trahison et de conspirations tissées sur le dos du peuple grec. Mais, au-delà de ces idées, une chose est certaine : l’ambiance qui prévaut ces derniers mois en Grèce est indubitablement celle d’un théâtre de l’absurde où aucune réflexion puisant dans le sens commun ne peut avoir de place. Le contenu de mandat populaire du NON au référendum du 5 juillet étant clairement tourné contre les mémorandums et assorti d’une incitation directe à rompre d’avec les créanciers s’ils insistaient sur leur politique, le premier ministre était tenu d’avoir veillé sur la manière de poursuivre ce NON, y compris hors zone euro. Il devait, notamment : - avoir élaboré un sérieux « plan B » visant à la transition vers notre monnaie nationale, et non pas communiquer après-coup des accusations ridicules concernant une trahison présumée commise par ceux (en admettant qu’ils avaient existé) qui avaient veillé à préparer pareil plan ; - avoir, depuis plusieurs mois, veillé à assurer la liquidité élémentaire des banques et, bien évidemment, avoir imposé en temps utile des restrictions, notamment, concernant l’exportation de capitaux à l’étranger. Même à admettre que ces actions ou omissions majeures pourraient lui être pardonnées en les attribuant au manque d’expérience du jeune gouvernement de gauche, il en existe d’autres qui sont vraiment impardonnables. Il s’agit de la décision, que M. Tsipras veilla à annoncer par avance, de livrer « terre et eau » en échange de quoi nous resterions dans l’euro. C’est de cette manière, aussi absolue que frivole, que le gouvernement a considéré, et continue de considérer, le retour parfaitement inévitable à notre monnaie nationale. Des membres du gouvernement, en parfaite harmonie avec le directoire de l’UE et la puissante opposition qui s’est, récemment, transformée en force pro-gouvernementale, prétendent que « le retour à la drachme serait la catastrophe ». Toutefois, ils omettent d’expliquer quelles sont les méthodes exactes de mesure qui leur ont permis d’aboutir à la conclusion selon laquelle la nouvelle drachme serait une catastrophe plus grande que celle apportée par les mémorandums. Car, il n’est sérieusement plus possible de douter qu’avec les mémorandums nous allons droit vers la disparition nationale, économique et démographique totale. Il s’agit, en effet, d’une forme particulière de génocide, contraints que nous sommes de vendre nos avoirs, de procéder à l’abolition du secteur public, après l’avoir démantelé, de jeter impitoyablement à la rue ceux qui n’arrivent pas à rembourser le prêt contracté pour leur résidence principale, de permettre aux employeurs de licencier massivement la main-d’œuvre, de paupériser les salariés et les retraités, d’éliminer toute trace de protection sur le marché du travail, de renoncer à toute forme de souveraineté nationale et de fierté nationale, en adoptant pour avenir le régime colonial de la dette. Le retour à une nouvelle drachme ne sera pas anodin, cela va sans dire. Mais il s’agit-là de la seule solution offrant une issue à l’impasse actuelle. M. Tsipras peut, en fin de compte, remporter ou perdre les élections du 20 septembre. Mais, dans les deux cas, le résultat sera le même : le premier gouvernement de gauche en Grèce aura donné sa bénédiction à la poursuite d’une dictature financière étouffante, dans un pays membre de l’Union européenne. Et, ce, mettant en péril direct et majeur la paix sociale. Et pas qu’elle. Car, ce sacrilège aura, inévitablement, des effets particulièrement délétères sur l’ensemble de l’Europe mais aussi du monde. Par conséquent, à court terme et pour l’instant, le seul vœu -malheureusement- utopique à formuler est celui d’éviter que cet accord criminel soit mis en œuvre et, ensuite, de soutenir, tous ensemble, le retour dans notre Grèce et dans notre Europe. Αναρτήθηκε από Μαρία Νεγρεπόντη - Δελιβάνη στις 9:44 π.μ. Δεν υπάρχουν σχόλια:

Goldman Sachs : Enquete Complète. Explication de l'arnaque

jeudi

Greece and the European Union: First as Tragedy, Second as Farce, Thirdly as Vassal State


Greece and the European Union: First as Tragedy, Second as Farce, Thirdly as Vassal State 07.26.2015 :: Analysis Introduction: The Greek people’s efforts to end the economic depression, recover their sovereignty and reverse the regressive socio-economic policies, which have drastically reduced living standards, have been thrice denied. First, the denial came as tragedy: When the Greek majority elected Syriza to government and their debts increased, the economy plunged further into depression and unemployment and poverty soared. The Greek people voted for Syriza believing its promises of ‘a new course’. Immediately following their victory, Syriza reneged on their promise to restore sovereignty – and end the subjugation of the Greek people to the economic dictates of overseas bankers, bureaucrats and political oligarchs. Instead Syriza kept Greece in the oligarchical imperialist bloc, portraying the European Union as an association of independent sovereign countries. What began as a great victory of the Greek people turned into a tragic strategic retreat. >From their first day in office, Syriza led the Greek people down the blind alley of total submission to the German empire. Then the tragedy turned into farce when the Greek people refused to acknowledge the impending betrayal by their elected leaders. They were stunned, but mute, as Syriza emptied the Greek treasury and offered even greater concessions, including acceptance of the illegal and odious debts incurred by private bankers, speculators and political kleptocrats in previous regimes. True to their own vocation as imperial overlords, the EU bosses saw the gross servility of Syriza as an invitation to demand more concessions – total surrender to perpetual debt peonage and mass impoverishment. Syriza’s demagogic leaders, Yanis Varoufakis and Alexis Tsipras, shifting from fits of hysteria to infantile egotism, denounced ‘the Germans and their blackmail’ and then performed a coy belly-crawl at the feet of the ‘Troika’, peddling their capitulation to the bankers as ‘negotiations’ and referring to their overlords as . . . ‘partners’. Syriza, in office for only 5 months brought Greece to the edge of total bankruptcy and surrender, then launched the ‘mother of all deceptions’ on the Greek people: Tsipras convoked a ‘referendum’ on whether Greece should reject or accept further dictates and cuts to bare bones destitution. Over 60% of the Greek people voted a resounding NO to further plunder and poverty. In Orwellian fashion, the megalomaniac Tsipras immediately re-interpreted the ‘NO’vote as a mandate to capitulation to the imperial powers, accepting the EU bankers’ direct supervision of the regime’s implementation of Troika’s policies – including drastic reductions of Greek pensions, doubling the regressive ‘VAT’ consumption tax on vital necessities and a speed-up of evictions of storeowners and householders behind in their mortgage payments. Thus Greece became a vassal state: Nineteenth century colonialism was re-imposed in the 21st century. Colonialism by Invitation Greek politicians, whether Conservative or Socialist, have openly sought to join the German-led imperial bloc known as the European Union, even when it was obvious that the Greek economy and financial system was vulnerable to domination by the powerful German ruling class. From the beginning, the Greek Panhellenic Socialist Party (PASOK) and their Conservative counterparts refused to recognize the class basis of the European Union. Both political factions and the Greek economic elites, that is, the kleptocrats who governed and the oligarchs who ruled, viewed entry into the EU as an opportunity for taking and faking loans, borrowing, defaulting and passing their enormous debts on to the public treasury! Widely circulating notions among the Left that ‘Germany is responsible’ for the Greek crisis are only half true, while the accusations among rightwing financial scribes that the ‘Greek people are spendthrifts’ who brought on their own crisis is equally one-sided. The reality is more complex: The crash and collapse of the Greek economy was a product of an entrenched parasitic rentier ruling class –both Socialist and Conservative – which thrived on borrowing at high interest rates and speculating in non-productive economic activities while imposing an astronomical military budget. They engaged in fraudulent overseas financial transactions while grossly manipulating and fabricating financial data to cover-up Greece’s unsustainable trade and budget deficits. German and other EU exporters had penetrated and dominated the Greek markets. The bankers charged exorbitant interest rates while investors exploited cheap Greek labor. The creditors ignored the obvious risks because Greek rulers were their willing accomplices in the ongoing pillage. Clearly entry into and continued membership in the EU has largely benefited two groups of elites: the German rulers and the Greek rentiers: The latter received short-term financial grants and transfers while the former gained powerful levers over the banks, markets and, most important, established cultural-ideological hegemony over the Greek political class. The Greek elite and middle class believed ‘they were Europeans’ – that the EU was a beneficent arrangement and a source of prosperity and upward mobility. In reality, Greek leaders were merely accomplices to the German conquest of Greece. And the major part of the middle class aped the views of the Greek elite. The financial crash of 2008-2009 ended the illusions for some but not most Greeks. After 6 years of pain and suffering a new version of the old political class came to power: Syriza! Syriza brought in new faces and rhetoric but operated with the same blind commitment to the EU. The Syriza leadership believed they were “partners”. The road to vassalage is rooted deep in the psyche of the political class. Instead of recognizing their subordinate membership in the EU as the root cause of their crisis, they blamed ‘the Germans, the bankers, Angela Merkel, Wolfgang Schnauble , the IMF, the Troika… The Greek rulers and middle class were in fact both victims and accomplices. The German imperial regime loaned money from the tax revenues of German workers to enable their complicit Greek vassals to pay back the German bankers… German workers complained. The German media deflected criticism by blaming the ‘lazy Greek cheats’. Meanwhile, the Greek oligarch-controlled media deflected criticism of the role of the parasitical political class back to the ‘Germans’. This all served to obscure the class dynamics of empire building — colonialism by invitation. The ideology of blaming peoples, instead of classes, is pitting German workers against Greek employees and pensioners. The German masses support their bankers, while the Greek masses have elected and followed Syriza – their traitors. From Andreas Papandreou to Alexis Tsipras: Misconceptions about the European Union After Syriza was elected a small army of instant experts, mostly leftist academics from Canada, the US and Europe, sprang up to write and speak, usually with more heat than light, on current Greek political and economic developments. Most have little knowledge or experience of Greek politics, particularly its history and relations with the EU over the past thirty five years. The most important policy decisions shaping the current Syriza government’s betrayal of Greek sovereignty go back to the early 1980’s when I was working as an adviser to PASOK Prime Minister Andreas Papandreou. At that time, I was party to an internal debate of whether to continue within the EU or leave. Papandreou was elected on an anti EU, anti NATO platform, which, like Tsipras, he promptly reneged on– arguing that ‘there were no alternatives’. Even then, there were international and Greek academic sycophants, as there are today, who argued that membership in the EU was the only realistic alternative- it was the ‘only possibility’. The ‘possibilistas” at that time, operating either from ignorance or deceit, were full of bluster and presumption. They denied the underlying power realities in the structure of the EU and dismissed the class capacity of the working and popular masses to forge an alternative. Then, as now, it was possible to develop independent alternative relations with Europe, Russia, China, the Middle East and North Africa. The advantages of maintaining a protected market, a robust tourist sector and an independent monetary system were evident and did not require EU membership (or vassalage). Above all, what stood out in both leaders, Andreas Papandreou and Alexis Tsipras, was their profound misconception of the class nature of the dominant forces in the EU. In the 1980’s Germany was just beginning to recover its imperial reach. By the time Syriza-Tsipras rose to power (January 2015), Germany’s imperial power was undeniable. Tsipras’ misunderstanding of this reality can be attributed to his and his ‘comrades’ rejection of class and imperial analyses. Even academic Marxists, who spouted Marxist theory, never applied their abstract critiques of capitalism and imperialism to the concrete realities of German empire building and Greece’s quasi-colonial position within the EU. They viewed their role as that of ‘colonial reformers’ –imagining that they were clever enough to ‘negotiate’ better terms in the German-centered EU. They inevitably failed because Berlin had a built-in majority among its fervently neo-liberal ex-communist satellites plus the IMF, French and English imperial partners. Syriza was no match for this power configuration. Then there was the bizarre delusion among the Syriza intellectuals that European capitalism was more benign than the US version. EU membership has created scaffolding for German empire-building. The take off point was West Germany’s annexation of East Germany. This was soon followed by the incorporation of the rightwing regimes in the Baltic and Balkans as subordinate members of the EU – their public assets were snapped up by Germany corporations at bargain prices. The third step was the systematic break-up of Yugoslavia and the incorporation of Slovenia into the German orbit. The fourth step was the takeover of key sectors of the Polish and Czech economies and the exploitation of cheap skilled labor from Bulgaria, Romania, Hungary and other satellite states. Without firing a shot, German empire-building has revolved around making loans and financial transfers to the new subordinate member states in the EU. These financial transactions were predicated upon the following conditions: 1) Privatization and sale of the new member states’ prized public assets to mainly German as well as other EU investors and 2) Forcing member states to dismantle their social programs, approve massive lay-offs and meet impossible fiscal targets. In other words, expansion of the contemporary German empire required austerity measures, which transformed the ex-communist countries into satellites, vassals and sources of mercenaries – a pattern which is now playing out in Greece. The reason these new German ‘colonies’ (especially Poland and the Baltic States) insist on the EU imposing harsh austerity measures on Greece, is that they went through the same brutal process convincing their own beleaguered citizens that there was no alternative – resistance was futile. Any successful demonstration by Greek workers, farmers and employees that resistance to empire was possible would expose the corrupt relationship between these client leaders and the German imperial order. In order to preserve the foundations of the new imperial order, Germany has had to take a hardline on Greece. Otherwise the recently incorporated colonial subjects in the Baltic, Balkan and Central Europe states might “re-think” the brutal terms of their own incorporation to the European Union. This explains the openly punitive approach to Greece – turning it into the ‘Haiti of Europe’ analogous to the US’ long standing brutalization of the rebellious Haitians – as an object lesson to its own Caribbean and Latin American clients. The root cause of German intransigence has nothing to do with the political personalities or quirks of Angela Merkle and Wolfgang Schnauble: Such imperial leaders do not operate out of neurotic vindictiveness. Their demand for total Greek submission is an imperative of German empire-building, a continuation of the step-by-step conquest of Europe. German empire-building emphasizes economic conquests, which go hand-in-hand with US empire-building based on military conquests. The same economic satellites of Germany also serve as sites for US military bases and exercises encircling Russia; these vassal states provide mercenary soldiers for US imperial wars in South Asia, Iraq, Syria and elsewhere. Syriza’s economic surrender is matched by its spineless sell-out to NATO, its support of sanctions against Russia and its embrace of US policies toward Syria, Lebanon and Israel. Germany and its imperial partners have launched a savage attack on the working people of Greece, usurping Greek sovereignty and planning to seize 50 billion Euros of vital Greek public enterprises, land and resources. This alone should dispels the myth, promoted especially by the French social democratic demagogue Jacques Delores, that European capitalism is a benign form of ‘social welfarism’ and an ‘alternative’ to the savage Anglo-American version capitalism. What has been crucial to previous and current versions of empire-building is the role of a political collaborator class facilitating the transition to colonialism. Here is where social democrats, like Alexis Tsipras, who excel in the art of talking left while embracing the right, flatter and deceive the masses into deepening austerity and pillage. Instead of identifying the class enemies within the EU and organizing an alternative working class program, Tsipras and his fellow collaborators pose as EU ‘partners’ , fostering class collaboration – better to serve imperial Europe: When the German capitalists demanded their interest payments, Tsipras bled the Greek economy. When German capitalists sought to dominate Greek markets, Tsipras and Syriza opened the door by keeping Greece in the EU. When German capital wanted to supervise the take-over of Greek properties, Tsipras and Syriza embraced the sell-off. There is clear class collaboration within the Greek elite in the destruction of nation’s sovereignty: Greek banker oligarchs and sectors of the commercial and tourist elite have acted as intermediaries of the German empire builders and they personally benefit from the German and EU takeover despite the destitution of the Greek public. Such economic intermediaries, representing 25% of the electorate, have become the main political supporters of the Syriza-Tsipras betrayal. They join with the EU elite applauding Tsipras’ purge of left critics and his authoritarian seizure of legislative and executive power! This collaborator class will never suffer from pension cuts, layoffs and unemployment. They will never have to line up at crippled banks for a humiliating dole of 65 Euros of pension money. These collaborators have hundreds of thousands and millions stashed in overseas bank accounts and invested in overseas real estate. Unlike the Greek masses, they are ‘European’ first and foremost – willing accomplices of German empire builders! Tragic Beginnings: The Greek People Elect a Trojan Horse Syriza is deeply rooted in Greek political culture .A leadership of educated mascots serving overseas European empire-builders. Syriza is supported by academic leftists who are remote from the struggles, sacrifices and suffering of the Greek masses. Syriza’s leadership emerged on the scene as ideological mentors and saviors with heady ideas and shaky hands. They joined forces with downwardly mobile middle class radicals who aspired to rise again via the traditional method: radical rhetoric, election to office, negotiations and transactions with the local and foreign elite and betrayal of their voters. Theirs is a familiar political road to power, privilege and prestige. In this regard, Tsipras personifies an entire generation of upwardly mobile opportunists, willing and able to sellout Greece and its people. He perpetuates the worst political traditions: In campaigns he promoted consumerism over class consciousness (discarding any mobilization of the masses upon election!). He is a useful fool, embedded in a culture of clientelism, kleptocracy, tax evasion, predatory lenders and spenders – the very reason his German overlords tolerated him and Syriza, although on a short leash! Tsipras’ Syriza has absolute contempt for democracy. He embraces the ‘Caudillo Principle’: one man, one leader, one policy! Any dissenters invite dismissal! Syriza has utterly submitted to imperial institutions, the Troika and their dictates, NATO and above all the EU, the Eurozone. Tsipras/ Syriza reject outright independence and freedom from imperial dictates. In his ‘capitulation to the Germans’ Tsipra engaged in histrionic theatrics, but by his own personal dictate, the massive ‘NO to EU’ vote was transformed into a YES. The cruelest political crime of all has been Tsipras running down the Greek economy, bleeding the banks, emptying the pension funds and freezing everyday salaries while ‘blaming the bankers’, in order to force the mass of Greeks to accept the savage dictates of his imperial overlords or face utter destitution! The Ultimate Surrender Tsipras and his sycophants in Syriza, while constantly decrying Greece’s subordination to the EU empire-builders and claiming victimhood, managed to undermine the Greek people’s national consciousness in less than 6 months. What had been a victorious referendum and expression of rejection by three-fifths of the Greek voters turned into a prelude to a farcical surrender by empire collaborators. The people’s victory in the referendum was twisted to represent popular support for a Caudillo. While pretending to consult the Greek electorate, Tsipras manipulated the popular will into a mandate for his regime to push Greece beyond debt peonage and into colonial vassalage. Tsipras is a supreme representation of Adorno’s authoritarian personality: On his knees to those above him, while at the throat of those below. Once he has completed his task of dividing, demoralizing and impoverishing the Greek majority, the local and overseas ruling elites will discard him like a used condom, and he will pass into history as a virtuoso in deceiving and betraying the Greek people. Epilogue: Syriza’s embrace of hard-right foreign policies should not be seen as the ‘result of outside pressure’, as its phony left supporters have argued, but rather a deliberate choice. So far, the best example of the Syriza regime’s reactionary policies is its signing of a military agreement with Israel. According to the Jerusalem Post (July 19, 2015), the Greek Defense Minister signed a mutual defense and training agreement with Israel, which included joint military exercises. Syriza has even backed Israel’s belligerent position against the Islamic Republic of Iran, endorsing Tel Aviv’s ridiculous claim that Teheran represents a terrorist threat in the Middle East and Mediterranean. Syriza and Israel have inked a mutual military support pact that exceeds any other EU member agreement with Israel and is only matched in belligerence by Washington’s special arrangements with the Zionist regime. Israel’s ultra-militarist ‘Defense’ Minister Moshe Yaalon, (the Butcher of Gaza), hailed the agreement and thanked the Syriza regime for ‘its support’. It is more than likely that Syriza’s support for the Jewish state explains its popularity with Anglo-American and Canadian ‘left’ Zionists… Syriza’s strategic ties with Israel are not the result of EU ‘pressure’ or the dictates of the ‘Troika’. The agreement is a radical reversal of over a half-century of Greek support for the legitimate national rights of the Palestinian people against the Israeli terrorist state. This military pact, like the Syriza regime’s economic capitulation to the German ruling class, is deeply rooted in the ‘colonial ideology’, which permeates Tsipras’ policies. He has taken Greece a significant step ‘forward’ from economic vassal to a mercenary client of the most retrograde regime in the Mediterranean./ The Official James Petras Website

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samedi

« Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme »


χατζηστεφάνου Aris Chatzistefanou : « Si la rébellion contre l’austérité persiste, ils joueront la carte du fascisme » 24/07/2015 Πηγή:Humanite Le réalisateur a signé les documentaires « Debtocracy », « Catastroïka » et « Fascism Inc. ». Il est aussi cofondateur du magazine critique Unfollow. Retour sur une défaite grecque aux conséquences incertaines. Athènes (Grèce), envoyée spéciale. Comment jugez-vous l’accord imposé à Alexis Tsipras par les créanciers et ratifié par la Vouli malgré le « non » massif exprimé par le peuple grec lors du référendum du 5 juillet ? Aris Chatzistefanou. Pour moi cet accord est une capitulation totale, je n’ai pas d’autre mot. Pour la première fois depuis quarante ans, le peuple grec avait enfin la possibilité de s’exprimer, de décider de son futur et ce gouvernement a finalement décidé de tourner le dos à l’expression de la volonté populaire en reprenant des négociations menant à la même impasse qu’avant le référendum. C’est à se demander s’ils voulaient vraiment gagner ce référendum, s’ils n’espéraient pas un résultat plus serré pour se revendiquer d’un mandat trop confus pour aller à la confrontation. Cela crée une situation de danger, pas seulement pour la Grèce, mais pour toute la gauche en Europe. Walter Benjamin disait du fascisme qu’il prospère sur les décombres des révolutions perdues. En ce sens, si la gauche grecque perd cette bataille, cela enverra un message négatif à tous les partis progressistes et à tous les militants de gauche en Europe mais surtout, cela libèrera l’espace pour les nazis d’Aube dorée, qui sont les héritiers en ligne directe des collaborationnistes grecs durant l’occupation allemande. Ils auront l’opportunité de se présenter comme les seuls représentants d’une ligne anti-système, anti-austérité. Dans la nuit de la ratification de l’accord, leur chef, Nikolaos Michaloliakos, s’est approprié un vocabulaire de gauche pour critiquer le capitalisme, l’Union européenne, la zone euro. Nous sommes face à un sérieux danger. Cette capitulation tient-elle seulement à la volonté du Premier ministre grec, du gouvernement Syriza ? Que dites-vous de l’odieux chantage des créanciers, des institutions européennes, des autres chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ? Aris Chatzistefanou. Il ne s’agit pas seulement de chantage. Nous avons assisté à un coup d’État. De la même façon, la Banque centrale européenne était intervenue en 2011 pour renverser le gouvernement Berlusconi en Italie. Peu importe ce qu’on pense de Berlusconi : c’était un coup d’Etat financier. La BCE s’était alors employée à faire monter délibérément les taux d’intérêts de la dette, pour faire tomber un gouvernement élu. George Papandréou a subi le même sort, il a été remplacé par un banquier non élu, Lucas Papademos, incarnation d’une dictature de la finance. Je ne le nie pas : le gouvernement Tsipras a été pris au piège et s’est retrouvé dans une position très dangereuse. Mais cela tient aussi à leurs erreurs. Ces vingt dernières années, au sein de Synaspismos, puis de Syriza, il y avait cette confusion entre attachement à l’Europe et tabou de l’euro. Exprimer de la méfiance vis à vis de l’euro faisait de vous, à leurs yeux, un nationaliste tournant le dos aux autres peuples d’Europe. Mais l’Union européenne, ce n’est pas une famille de nations ! C’est juste un instrument au service des grandes puissances financières. La direction de Syriza n’a jamais voulu ouvrir les yeux là dessus. Si vous allez à des négociations sans être prêt à envisager le défaut, la sortie de la zone euro et la nationalisation des banques, il n’y a aucun espace de négociation pour vous. Il était évident que dans cette position, sans autres options, les négociateurs grecs se mettaient à la merci du chantage. Il y avait à la fois ce terrible chantage et les erreurs fatales du gouvernement Tsipras. Vos films décrivent le saccage démocratique qui a accompagné les politiques d’austérité imposées au peuple grec. La dette est-elle devenue un régime politique ? Aris Chatzistefanou. Absolument. Leur stratégie n’est plus celle de l’intervention militaire. Ils se contentent de dicter leurs choix en contrôlant, via la Banque centrale européenne, les flux de capitaux en direction des pays endettés. Pour l’instant, nous n’avons pas d’armes pour répondre à ce genre d’agression. C’est la même chose que d’envoyer des chars ou des troupes au sol. Vous n’avez pas besoin de tuer des gens, quoique… On le voit en Ukraine, l’UE n’a aucun problème à coopérer avec des fascistes qui tuent mais ça, disons que c’est le dernier stade. Avant, il y a tout une panoplie de mesures de coercition, ils les ont utilisées en Grèce. Dans les années 70 et 80, la dette est devenue le mécanisme principal par lequel ils ont pris le contrôle de nombreux pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine. Pour la première fois nous voyons, depuis cinq ans, que ce mécanisme s’applique à des pays de l’Union européenne. Dans cet accord, quels aspects vous paraissent les plus préoccupants, les mesures d’austérité ou les abandons de souveraineté? Aris Chatzistefanou. Ces deux aspects sont indissociables. Ils savent que ces mesures d’austérité, que ces privatisations ne pourront s’imposer sans perte de souveraineté, sans attaque directe contre la démocratie, contre la liberté de la presse. Pour rappel, nous avons perdu, au gré des programmes d’austérité, cinquante places dans l’indice établi par Reporters sans frontières, ce qui nous ravale au rang des dictatures ou des pétromonarchies du Golfe. Pourquoi le choix de la Grèce comme terrain d’expérimentation de ce néolibéralisme autoritaire? Aris Chatzistefanou. Bien sûr ce sont les failles architecturales de la zone euro qui ont crée et aggravé le problème de la dette mais les défauts structurels de l’économie grecque ont fait du pays un maillon faible. Peut être aussi la Grèce a-t-elle été prise pour cible parce que son peuple est enclin à la rébellion. En détruisant l’économie de la Grèce, ils tentent aussi de réduire au silence l’une des sociétés les plus politisées d’Europe. D’où vient cette tradition de délibération et de résistance? Aris Chatzistefanou. Peut-être que la guerre civile n’a jamais vraiment pris fin. Nous sommes le seul pays d’Europe où les collaborateurs des nazis ne se sont pas retrouvés dans la position des vaincus. Ils ont gagné la guerre civile et sont devenus l’armature de l’appareil d’Etat et de la classe bourgeoise, ils ont pris part à la dictature des colonels. Désormais leurs enfants, leurs petits-enfants sont les complices les plus loyaux de cette dictature financière. La gauche, elle, même réprimée, a su entretenir l’esprit de résistance et garder sa clairvoyance : nous devions survivre dans cet Etat contrôlé par les vieux ennemis de la Grèce. Quelles seront les conséquences de cette défaite sur le peuple grec? Est-ce qu’elle annihile ses capacités de résistance ? Aris Chatzistefanou. Si vous observez l’humeur des gens dans la rue, vous êtes tentés de dire que le fatalisme va l’emporter. Un tel enthousiasme a accueilli la victoire du « non » au référendum ! Et quelques jours plus tard seulement, découvrir ce nouveau mémorandum était totalement déprimant… Mais je reste optimiste. En fait, je viens de vivre le meilleur mois de ma vie. J’ai découvert un peuple qui, même sous la menace, avec les banques fermées, avec une propagande médiatique lui promettant la mort, a eu le courage de dire « non ». C’est le plus important pour moi. L’autre fois, à Athènes, un jeune couple m’a demandé sa route. L’itinéraire était un peu compliqué. Ils ont réagi en disant, avec humour : « Nous renonçons ! C’est plus simple de retourner à la drachme ! » Peu importe ce que fait la direction de Syriza, je suis sûr à 100% que ce nouveau paquet austéritaire ne pourra être appliqué en pratique. Même le FMI admet que c’est un plan fou. En fait, si je devais garder un instant de ce mois si dense, ce serait le « non » du 5 juillet, qui nous rend fiers et heureux. Ce « non » du peuple grec marquera durablement les consciences, quoi qu’il arrive. Comment expliquez-vous la résistance des Grecs à l’austérité, sur une si longue durée? Aris Chatzistefanou. Il n’y a pas d’autre choix ! Ce n’est pas seulement la posture de la Pasionaria, « mourir debout plutôt que vivre à genoux ». Certains parlent de « dignité », pour moi ce n’est pas une affaire de dignité, simplement il n’y a pas d’autre solution. Nous avons subi ces cinq dernières années deux mémorandums qui ont détruit l’économie grecque. Nous avons commencé avec une dette à 115% du PIB et après la période dite de « sauvetage », elle est montée à 180% du PIB. Les nouvelles projections évoquent une dette à 200% du PIB avec ce troisième mémorandum. Nous avons perdu un quart du PIB. Il n’y a aucun précédent historique dans un pays qui n’est pas en guerre. Nous avons 1,5 millions de chômeurs. Plus de la moitié de la jeunesse est privée d’emploi. Dire « stop », ce n’est pas une histoire de dignité, c’est une affaire de survie. L’opposition entre le « oui » et le « non » au référendum a mis au jour un fort clivage de classe. Cela laissera-t-il des traces ? Aris Chatzistefanou. Il est toujours bon de revenir aux fondamentaux, à la lutte des classe. La cartographie électorale du « non » et du « oui » révèle une claire conscience de classe. Mais ceci posé, je crains que la droite et l’extrême-droite ne tirent avantage de cette situation. Le système lui même, s’il constate que cette rébellion du « non » ne s’éteint pas, sera tenté d’instrumentaliser le fascisme pour dévoyer le mouvement populaire. Nous en sommes à ce point très critique. Bien sûr, l’histoire ne se répète pas, si ce n’est sous forme de farce, mais cela me rappelle 1923 lorsqu’Hitler, après l’échec du putsch de la Brasserie, a été mis en prison pour quelques mois. Au fond nous sommes dans la même position, avec toute la direction d’Aube dorée en prison ou en procès. Cette victoire des usuriers de la Grèce va-t-elle entraver la montée des forces anti-austérité ailleurs en Europe, en Espagne en particulier ? Aris Chatzistefanou. Nous devons attendre et observer la suite des évènements. La montée de Podemos était, c’est vrai, indexée sur celle de Syriza, jusqu’aux élections législatives du 25 janvier. Ils ont aussi profité de la victoire du « non », avant que l’adoption du nouveau mémorandum ne se traduise pour eux par une chute dans les sondages. Personnellement, j’attends de Podemos quelque chose de plus radical. Je ne suis enthousiasmé ni par leurs propositions ni par leur stratégie. Ils sont bien plus modérés que Syriza qui, déjà, est un parti de gauche modéré. Mais c’est une évidence, ce qui se passe en Grèce est déterminant pour le devenir du mouvement contre l’austérité partout en Europe. J’espère que les militants de Syriza, majoritairement opposés à cet accord, ne s’en tiendront pas là et, surtout, que le peuple grec trouvera les ressources pour réagir.

Σημαφορα...Semaphore...: Στη χώρα μας υπάρχουν δυο δημοκρατίες και ενδεχομένως δυο πολιτεύματα.

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vendredi

L'Effet C'Est Moi - Le Dernier Soupir

L'Effet C'Est Moi - Odeur De Bataille

philosophical argument by F. Nietzsche: the identification of the ruler class with the community's successes. This conception is based on commanding and obeying inside a community of numerous souls; it is a philosophical doctrine about relationships based on supremacy from which derives the phenomenon of life that is the sensation of pleasure as a human being who rules. So, in every act of will there is a ruling thought and particulary the effect of commanding, that is the passion for superiority over the ones who have to obey. Thus, the one who wants, can draw sensation of pleasure from the obliging "inferior souls".

Michael Riske - Eye of the Eagle (Epic Choral Heroic Action)

'Austerity feeds recession, both are creating a vicious circle’ – Greek ...

La politique coloniale de l'Europe sur le dossier grec

Discours de la servitude volontaire - Extrait - Cie AVEC VUE SUR LA MER ...