samedi

Le désastre annoncé de l’économie allemande


19 mars 2017 Je suis de très près le blog de Pierre Gosselin (notrickszone.com) et je me suis permis d’écrire un billet inspiré de l’un de ses derniers articles, tous parfaitement documentés au sujet de la politique énergétique allemande. Depuis le grand tsunami du 11 mars 2011 qui dévasta le nord-est de l’île japonaise de Honshu le pouvoir politique allemand a pris la décision irréversible d’abandonner l’énergie nucléaire et de développer à outrance les énergies renouvelables tout en déplaçant des villages entiers afin d’extraire à ciel ouvert, donc à peu de frais, un charbon brun de mauvaise qualité brûlé dans des usines de production d’électricité disséminées sur tout le territoire allemand. De ce fait l’Allemagne est devenu le pays le plus pollueur d’Europe. Cette décision d’abandonner l’uranium a été prise sous la pression constante des partis écologistes apparemment allergiques à ce métal auquel ont été préférées à grands frais les énergies vertes dites renouvelables. Les dispositions législatives ont encadré (comme d’ailleurs en France et d’autres pays européens) les tarifs du kWh d’origine « verte » c’est-à-dire provenant de l’éolien et du photovoltaïque essentiellement. Les grandes compagnies d’électricité E.on et RWE ont été priées de bien vouloir acheter au prix fort ces kWh « verts » et les revendre au prix du marché. C’est comme si la Chancelière Merkel obligeait la firme Mercedes à vendre 5 000 euros des véhicules dont la fabrication a coûté 30 000 de ces mêmes euros sortis d’usine ! En conséquence les deux compagnies d’électricité les plus importantes d’Allemagne ont vu leurs finances se dégrader année après année à tel point qu’aujourd’hui leur endettement est alarmant alors que ces compagnies étaient florissantes il y a à peine dix ans. Les pertes d’E.on sur l’année 2016 s’élèvent à 12,4 milliards d’euros, donnée non définitive, et elles avaient déjà atteint 7 milliards en 2015. Quant aux pertes de RWE elles atteignent la « modeste » somme de 5,7 milliards. Des milliers d’employés de ces deux compagnies se sont retrouvés au chômage pour limiter ces pertes et pendant ce temps le prix du kWh ne cesse d’augmenter au compteur des particuliers – il a doublé en 5 ans sans qu’il y ait eu une inflation notable – car il faut absolument préserver la santé de l’industrie allemande qui bénéficie toujours de tarifs préférentiels. Les voitures Mercedes sont fabriquées par des robots et les pièces sont produites (quand elles le sont en Allemagne) avec des machines-outils sans aucune intervention humaine mais tout cet équipement consomme de l’électricité, beaucoup d’électricité … À dire vrai l’économie allemande subventionnée de manière indirecte par tous les habitants qui commencent à souffrir de coupures d’électricité – un comble ! – ne pourra que s’effondrer brutalement dans un proche avenir. Devant une telle situation le Ministre Peter Altmaier, ancien Ministre de l’Environnement et actuellement Ministre des Affaires Spéciales, très proche de la Chancelière, a déclaré il y a quelques jours que la politique énergétique allemande devait absolument être revue sinon abandonnée car c’est un désastre industriel, financier et écologique puisque l’Allemagne, depuis 2011, n’a pas réduit d’un gramme sa production de CO2 (dixit le Ministre lors d’une interview au journal Die Welt) … ajoutant que la politique de protection du climat telle qu’elle a été engagée par l’Allemagne est totalement contre-productive. Il faut enfin ajouter que les coûts la gestion des combustibles usés des centrales nucléaires et le démantèlement de ces dernières fera partie de la feuille d’impôt de tous les Allemands. Bienvenue dans un monde dénucléarisé meilleur ! source: https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/18/le-desastre-annonce-de-leconomie-allemande/via Réseau International Partager la publication "Le désastre annoncé de l’économie allemande"

"Trump attaque Berlin sur ses dépenses militaires, juste après la rencontre avec Merkel"


Trump attaque Berlin sur ses dépenses militaires, juste après la rencontre avec Merkel 19 mars 2017 Réseau International Le président américain Donald Trump s’est livré à une diatribe contre l’Allemagne samedi affirmant que Berlin devait payer plus pour profiter du parapluie protecteur de l’Otan et de Washington. L’Allemagne « doit d’énormes sommes d’argent » à l’Otan et aux Etats-Unis qui lui « fournissent une défense très puissante et très coûteuse », a tweeté le président moins de 24 heures après sa première rencontre en personne avec la Chancelière allemande Angela Merkel à la Maison Blanche. Dans deux tweets, le président américain écrit que « l’Allemagne doit d’énormes sommes d’argent à l’Otan et les Etats-Unis doivent être plus payés pour la défense très puissante et très coûteuse qu’ils fournissent à l’Allemagne! ». Dans son premier tweet il avait commencé par affirmer avoir eu une « EXCELLENTE » rencontre avec Mme Merkel vendredi à Washington, contrairement à ce que de nombreux observateurs ont vu comme une réunion tendue qui a souligné les divergences entre les deux dirigeants en particulier en matière de commerce ou d’immigration. « En dépit de ce que vous avez entendu de la part des FAUSSES NOUVELLES. J’ai eu une EXCELLENTE rencontre avec la Chancelière Angela Merkel », a écrit le président depuis sa luxueuse résidence de Floride où il passe le week-end avant de se lancer dans son attaque en règle des dépenses militaires de Berlin. Coupes budgétaires Pourtant Mme Merkel avait assuré le président américain que l’Allemagne allait monter à 2% de son PIB la part de dépenses militaires lors de leur première rencontre en personne vendredi. « Nous nous engageons aujourd’hui à cet objectif de 2% (du produit intérieur brut, NDLR) jusqu’en 2024 », contre 1,2% actuellement, a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse commune, qui a souligné un peu plus les divergences entre les deux dirigeants. Le gouvernement allemand n’a pas souhaité réagir samedi et un porte-parole a renvoyé aux propos de Mme Merkel pendant la conférence de presse. Le reproche de M. Trump n’est pas nouveau, il en avait fait un slogan de campagne soulignant que les Etats-Unis, qui dépensent un peu plus de 3% de leur PIB dans la défense, portait une trop grande part du fardeau financier que représente l’Alliance atlantique. La rhétorique de campagne de M. Trump a néanmoins fait de l’effet et ramené le sujet du financement sur le devant de la scène parmi les membres de l’Alliance, qui ont procédé pendant des années à des coupes dans les budgets militaires. Deux anciens ambassadeurs américains auprès de l’Alliance sous l’administration Obama, ont entrepris de démonter la logique de M. Trump. « Il ne s’agit pas d’un document comptable avec une colonne crédit et une colonne débit. Il s’agit d’un programme d’investissement sur 10 ans et les alliés font des progrès, lentement », a expliqué Douglas Lute, lors d’un entretien avec l’AFP. « Il ne s’agit pas là d’une transaction financière, dans laquelle les pays de l’Otan paieraient les Etats-Unis pour les défendre, il s’agit de notre engagement par un traité », a renchéri Ivo Daalder, dans une dizaine de tweets. « Les Etats-Unis sont lourdement engagés militairement dans l’Otan. Mais ce n’est pas pour faire plaisir à l’Europe. C’est vital pour notre propre sécurité », a-t-il souligné. Les menaces voilées du candidat Trump ont eu d’autant plus de portée que l’Alliance est confrontée à ce qu’elle perçoit comme une posture de plus en plus agressive de la part de la Russie, après l’annexion de la Crimée en 2014 et avec le soutien apporté aux rebelles dans l’est de l’Ukraine. Suite à l’annexion de la Crimée, les Etats membres de l’Otan avaient convenu d’augmenter leurs dépenses militaires au sein de l’Alliance sur 10 ans pour qu’elles atteignent 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) en 2024. Le PIB des Etats-Unis représente 46% des richesses nationales cumulées des pays alliés, mais leurs dépenses militaires (679 milliards de dollars en 2016) pèsent 68% du total des budgets de défense des 28 pays membres. Hormis les Etats-Unis (3,36% du PIB), seuls le Royaume-Uni (2,17%), la Pologne (2,01%), l’Estonie (2,18% du PIB) et la Grèce (2,36%) atteignent l’objectif solennellement réaffirmé en 2014 par les dirigeants de l’Otan, selon les estimations de l’Otan pour 2016. source: http://french.almanar.com.lb/308757

depart de Chuck Berry - l'un des peres fondateurs du Rock & Roll -Johnny B. Goode

Is World Peace Possible ?


China To Trump Prepare For War

MARINE LE PEN et FLORIAN PHILIPPOT TACLENT LES MÉDIAS du SYSTÈME..

HOT NEWS I Merkel Handshake Offer to Trump Falls on Deaf Ears

'We have something in common' - Trump jokes about Obama wiretaps with Me...

jeudi

colis piégé au FMI


Letter bomb that exploded at Paris IMF office was sent from Greece


A letter bomb that was dispatched to the headquarters of the International Monetary Fund (IMF) in Paris and blew up on Thursday, injuring the employee who opened it, was sent from Greece, the Greek public order minister has said. Greek intelligence officials are working on the assumption that the blast in the French capital may have been orchestrated by an urban guerrilla group that claimed responsibility for a parcel bomb sent to the German finance minister, Wolfgang Schäuble, on Wednesday. That suspicion was bolstered on Thursday when Nikos Toskas said he had been told the IMF letter bomb had been contained in an envelope with a Greek return address. “French authorities just informed us that it was mailed from Greece,” Toskas told Ant1 Television. There was no immediate claim of responsibility for the Paris letter bomb, which was reported to have burned the IMF staff-member on her face and arms as she opened it. More: https://www.theguardian.com/world/2017/mar/16/letter-explodes-international-monetary-fund-offices-paris

lundi

Dans les coulisses du combat entre Trump et l’État profond


La véritable histoire derrière la chute de Michael Flynn a été confirmée par l’informateur très bien renseigné, qui nous avait précédemment détaillé ses prévisions sur l’évolution de la politique étrangère de la présidence Trump. Selon mon informateur, que j’ai appelé « X », « Flynn a été évincé parce qu’il poussait à une attaque contre l’Iran qui aurait eu des conséquences désastreuses. Cela aurait mené à des répliques iraniennes contre des fournisseurs de pétrole occidentaux dans le Moyen-Orient, qui auraient donné encore plus de puissance économique à la Russie, en augmentant les prix du pétrole à plus de 200 dollars le baril, et l’UE aurait dû soit rejoindre le bloc russo-chinois, soit se trouver dans l’incapacité d’obtenir assez d’énergie pour assurer sa survie. Les États-Unis se seraient retrouvés dans une situation d’isolement complet. » Alors qu’il était encore à son poste de conseiller en sécurité nationale, Flynn avait posé un ultimatum à l’Iran. C’était, en d’autres termes, une déclaration de guerre virtuelle. « X » développe son propos : « La Turquie est le pays-clé ici, et la Turquie veut un accord avec l’Iran. Le plus grand danger pour l’OTAN est la Turquie, parce qu’elle ne contrôle pas la Serbie. La Turquie-Serbie jouxtent la Roumanie et la Bulgarie et peuvent donc menacer les flancs sud et sud-ouest de l’OTAN. La Serbie s’est alliée à la Russie dans la Première Guerre mondiale, et la Turquie à l’Allemagne. Tito s’est allié à la Russie dans la Deuxième Guerre mondiale et la Turquie était neutre. Si la Turquie, la Serbie et la Russie s’allient, l’OTAN sera débordée. La Russie est alliée à l’Iran. Après ce qu’Erdogan a perçu comme une tentative de coup d’État de la CIA contre lui, la Turquie se rapproche de la Russie et de l’Iran. Tout cela était bien trop difficile à gérer pour Flynn. » Pour « X », les ouvertures de l’administration Obama envers l’Iran, qui ont mené à l’accord sur le nucléaire, étaient essentiellement une tactique destinée à miner la firme russe Gazprom – Obama tablait sur un pipeline Iran-Irak à travers la Turquie, jusqu’aux marchés de l’UE. Toutefois, ce gambit majeur du Pipelinistan aurait demandé des investissements majeurs et des années de construction. En parallèle, depuis le début, Téhéran a augmenté ses ventes d’énergie à ses voisins eurasiens, notamment à la Chine. Flynn était probablement « dépassé par la situation », comme le dit « X », quant à la façon de procéder sur cet échiquier hyper-complexe de l’Asie du Sud-Est. A contre-courant de la narrative officielle du consensus virtuel de la Beltway [le Congrès et les divers lobbies de Washington DC, NdT], « X » insiste : « Le rapprochement avec la Russie ne dépendait pas de Flynn. Il dépend de ceux qui supervisent Trump et qui l’ont porté à son poste pour qu’il se rapproche de la Russie. Le conflit de l’État profond 1 avec Trump n’a aucune importance. Il y a des pros, qui savent comment et quand changer de politique. Ils ont des dossiers sur tous ceux qui occupent des positions de pouvoir et peuvent les détruire à volonté. Flynn était sur leur chemin et ils l’ont sorti. » « X » révèle encore une fois ce qui inquiète le Pentagone, par rapport à la Russie. « La Russie n’est pas une menace économique pour les USA. En revanche, sa base industrielle est centrée sur la production militaire. Depuis les bombardements de Belgrade de la fin des années 1990, elle a développé ses capacités et représente aujourd’hui la première puissance militaire mondiale, en termes d’autodéfense. Ses missiles défensifs scellent son espace aérien et ses missiles balistiques intercontinentaux offensifs sont les plus avancés au monde. Les missiles défensifs américains récemment testés et placés en Roumanie sont presque inutiles, malgré une fausse démonstration triomphale, mise en scène pour en imposer à l’Europe et maintenir la cohésion de l’OTAN. La Russie est l’alliée naturelle des USA. Les USA vont se rapprocher de la Russie et le départ de Flynn est relativement insignifiant, sauf pour sa valeur de divertissement. » Sortir Trump Comparez cette analyse avec le scénario de la CIA relayé par ses sténographes des médias maintream américains, qui argue d’une guerre intestine dans l’administration Trump. Il y a certes eu une bataille, et les services de renseignements américains ont aidé avec enthousiasme à l’éviction de Flynn, qu’ils n’ont jamais aimé (et réciproquement). Ajoutez à la pieuvre des renseignements des loyalistes d’Obama, comme le consternant Ben Rhodes, ainsi que des opérateurs divers issus de l’État profond, à la retraite ou non. Le néocon Michael Ledeen, qui a co-écrit l’opus islamophobe The Field of Fight avec Flynn, s’est plaint de l’assassinat politique de Flynn, qui aurait été mené, selon lui, par « une cabale d’officiels de la CIA et de loyalistes d’Obama, en collusion avec leurs alliés des médias ». Il est vrai que les factions les plus puissantes des néocons-liberalcons 2 ont lancé une attaque concertée contre Flynn et continuent à saper la présidence Trump dans l’espoir de le renverser – et ce, en explorant toutes les possibilités qui leur viennent à l’esprit, destitution comprise. Quelle que soit la stratégie des vrais Maîtres détaillée par « X », Trump fait face à un axe de néocons-liberalcons alliés avec la CIA, les médias néolibéraux – de CNN jusqu’au Washington Post – et la machine encore fonctionnelle Clinton. Ce qui aurait représenté le changement de donne ultime – un vrai rapprochement avec la Russie – peut de toute évidence être mis en péril, malgré l’analyse de « X » . Ou, et l’hypothèse est nettement plus séduisante, nous pourrions nous trouver dans un théâtre d’ombres wayang sophistiqué : les Maîtres, suivant les prescriptions de Kissinger, tenteraient de s’aligner avec la Russie pour briser la dynamique de l’intégration eurasienne, qui repose essentiellement sur le partenariat stratégique Russie-Iran-Chine. Pendant ce temps, nous avons des diversions désagréables comme le sénile, l’horrible duo McCain-Graham demandant à Kiev, plus tôt cette année, de repartir en guerre contre la République populaire de Donetsk – et d’en rejeter la faute sur le président Poutine. HR McMaster lui-même, le nouveau conseiller en sécurité nationale, peut être une tactique de diversion habilement montée par l’équipe Trump. McMaster représente le statu quo le plus politiquement correct de l’État profond ; il dépeint la Russie en « ennemi », comme le demande la doctrine du Pentagone, qui considère la Russie comme une « menace existentielle » aussi importante que la Chine. Il est donc trop tôt pour déclarer sans équivoque que les néocons ont frappé Trump. Nous sommes au milieu d’un match fratricide entre les différentes élites des États-Unis. C’était en grande partie prévisible, même avant le résultat final de l’élection présidentielle américaine. « X » a fondamentalement raison, quand il souligne que Trump a été soutenu par les Maîtres pour réorienter/réorganiser/ré-énergiser tout le projet de l’empire du chaos. Les 54 milliards de plus que Trump a annoncé allouer au Pentagone avaient été prévus de longue date. « T-Rex » Tillerson 3, discrètement, a déjà décimé la moitié du Département d’État d’Obama ; c’est du nettoyage de marécage concentré. 4. L’industrie du pétrole et une importante faction du complexe militaro-industriel se tiennent fermement du côté de Trump. Ces intérêts savent déjà que la diabolisation de la Russie est mauvaise pour les affaires. L’axe perdant va toutefois continuer à semer le désordre. Mais le Machiavel/Richelieu de Trump, Steve Bannon, a peut-être vendu la mèche – en code – quand il a suggéré que tout cela est un processus de destruction créatrice, destiné à former une nouvelle structure de pouvoir aux USA. Dans ces circonstances, Flynn n’était qu’un pion. Le sombre néo-Machiavel et son prince sont fermement installés dans une vision à long terme. Pepe Escobar Article original en anglais : Backstage at the Trump vs. Deep State Cage Match, Sputnik Traduit par le blog entelekheia.fr Notes du traducteur 1.NDT. A, l’État profond se compose des forces combinées du complexe militaro-industriel, de la communauté des 17 services de renseignements des USA, de Wall Street, des multinationales et de leurs émanations politiques, légales, relationnelles, médiatiques, etc. – lobbies, comités d’action politique, ONG, portes tournantes entre secteur privé et élus, médias, entreprises de relations publiques, firmes d’avocats, organisations privées ostensiblement caritatives, telles qu’entre autres les célèbres fondations Ford, Rockefeller ou Soros, etc. L’État profond des USA profite immensément des guerres. Par ailleurs, l’expression « État profond » laisse imaginer un bloc doté d’une politique commune solide. Il n’en est rien. Selon toute apparence, c’est une mosaïque d’intérêts divers sans réelle cohésion, même politique. ↩ 2.NdT: néocons : fauteurs de guerres républicains. Liberalcons : fauteurs de guerres démocrates 3.NdT, le nouveau Secrétaire d’État ex-PDG d’Exxon Mobil 4.NdT: l’un des slogans de campagne de Trump était « Drain The Swamp », « nettoyons le marécage » La source originale de cet article est sputniknews.com

De nouveaux documents de la CIA déclassifiés Mensonges & Manipulation Réseau International


Ils montrent que la CIA travaille en étroite collaboration avec les propriétaires et journalistes des grands médias. Et cela depuis des décennies. Des documents nouvellement déclassifiés montrent qu’un agent de la CIA et un directeur adjoint à la Direction du renseignement ont travaillé en étroite collaboration avec les propriétaires et les journalistes des plus grands médias : La Commission spéciale du Sénat des États-Unis pour étudier les opérations gouvernementales en matière d’activités de renseignement a révélé, en 1975, que la CIA avait soumis des articles à la presse américaine. Wikipedia ajoute des détails : Après 1953, le réseau a été supervisé par Allen W. Dulles, le directeur de la CIA. À cette époque, l’Opération Mockingbird avait une influence majeure sur 25 journaux et agences de presse. La méthodologie habituelle consistait à fournir des articles rédigés à partir de renseignements fournis par la CIA à des journalistes, volontaires ou pas. Ces articles seraient alors répétés ou cités par les autres journalistes, qui seraient à leur tour cités dans tous les services de presse. Le Bureau de la coordination des politiques (OPC) a été financé par des prélèvements sur les fonds destinés au Plan Marshall [c.-à-d. La reconstruction de l’Europe par les États-Unis après la Seconde Guerre mondiale]. Une partie de cet argent servait à corrompre journalistes et éditeurs. En 2008, le New York Times écrivait : « Pendant les premières années de la guerre froide, [des écrivains et artistes éminents, d’Arthur Schlesinger Jr. à Jackson Pollock] ont été financés, quelquefois somptueusement, toujours secrètement, par la C.I.A. dans le cadre de sa campagne de propagande contre l’Union soviétique. C’est peut-être l’utilisation la plus réussie du soft power dans l’histoire américaine. » Un agent de la CIA a déclaré au propriétaire du Washington Post, Philip Graham […] dans une conversation sur la volonté des journalistes de vendre la propagande de la CIA et ses histoires montées de toutes pièces : « Vous pouvez vous payez un journaliste pour moins cher qu’une escort girl, juste pour quelques centaines de dollars par mois. » *** Le célèbre journaliste du Watergate, Carl Bernstein, écrivait en 1977 : « Plus de 400 journalistes américains […] au cours des vingt dernières années, ont secrètement effectué des missions pour la CIA, selon des documents provenant du siège de la CIA. » *** Dans de nombreux cas, selon des documents de la CIA, des journalistes ont été engagés pour accomplir des tâches pour la CIA avec le consentement des directions des principales organisations médiatiques américaines. *** Parmi les cadres qui ont prêté leur concours à l’Agence figuraient les dirigeants de CBS, de Time, du New York Times, du Journal de Louisville Courier, et de Copley News Service. Parmi les autres organisations qui ont collaboré avec la CIA, citons ABC, NBC, AP, UPI, Reuters, Hearst Newspapers, Scripps Howard, le magazine Newsweek, le Mutual Broadcasting System, le Miami Herald, l’ancien Saturday Evening Post et le New York Herald Tribune. *** Il est amplement prouvé que les principaux éditeurs américains et les dirigeants de médias se sont autorisés, à eux-mêmes et à leurs organisations, à servir les services de renseignement. « Ne nous contentons pas de mauvais journalistes, pour l’amour de Dieu », s’écriait William Colby à un moment donné aux enquêteurs du Church Comittee, « montons directement à la direction ». *** La CIA a même dirigé un programme de formation officiel dans les années 1950 pour enseigner à ses agents à être journalistes. Les officiers de renseignement ont été « entraînés à faire du bruit, comme des journalistes », a expliqué un haut fonctionnaire de la CIA, et ont ensuite été placés dans les principales organisations médiatiques, avec l’aide de la direction. *** Une fois par an, pendant les années 1950 et le début des années 1960, les correspondants de CBS se réunissaient avec la hiérarchie de la CIA pour des dîners privés et des séances d’information. *** Allen Dulles entretenait de fréquents contacts avec son bon ami, le regretté Henry Luce, fondateur des magazines Time et Life, ce qui a facilement permis à certains membres de son personnel de travailler pour l’Agence. Il a aussi accepté de fournir des emplois et des lettres de recommandation à d’autres agents de la CIA qui manquaient d’expérience journalistique. *** Dans les années 1950 et au début des années 1960, les correspondants étrangers du magazine Time ont assisté à des dîners d’information de la CIA semblables à ceux que la CIA tenait pour CBS. *** Lorsque Newsweek a été acheté par la Washington Post Company, l’éditeur Philip L. Graham a été informé par les représentants de l’Agence que la CIA utilisait parfois le journal à des fins de couverture, selon des sources de la CIA. « Il était largement reconnu que Phil Graham était quelqu’un toujours prêt à vous aider », a déclaré un ancien directeur adjoint de l’Agence. « C’est Franck Wisner qui s’arrangeait avec lui ». (Wisner, directeur adjoint de la CIA de 1950 à peu de temps avant son suicide en 1965, était le premier organisateur des « opérations noires » de l’Agence, dont nombreuses impliquaient des journalistes. Wisner aimait se vanter de son « tout puissant Wurlitzer », un instrument de propagande merveilleux qu’il a construit, et utilisé, avec l’aide de la presse). *** En novembre 1973 − après que la CIA a prétendu avoir mis fin à ce programme − Colby a déclaré aux journalistes et éditeurs du New York Times et du Washington Star que l’Agence avait « environ trois douzaines » de journalistes américains « dans le fichier des salaires de la CIA », dont cinq qui travaillaient aussi pour des « organismes de presse à diffusion générale ». Pourtant, au moment même où le Comité sénatorial de renseignement tenait ses audiences en 1976, selon des sources de haut niveau de la CIA, la CIA continuait de maintenir des liens avec soixante-quinze à quatre-vingt dix journalistes de toutes fonctions, des cadres, des reporters, des pigistes, des photographes, des chroniqueurs, des commis de bureau et des membres des équipes techniques de radiodiffusion. Plus de la moitié d’entre eux avaient été retirés des contrats de la CIA et de la masse salariale, mais ils étaient encore liés par d’autres accords secrets avec l’Agence. Selon un rapport inédit de la commission parlementaire sur le renseignement, présidé par le représentant Otis Pike, encore au moins une quinzaine d’organismes de presse continuaient à fournir une couverture pour les agents de la CIA en 1976. *** Les responsables les plus compétents sur le sujet disent que le chiffre de 400 journalistes américains est une estimation faible. Beaucoup de gens pensaient que si que si ce fait était connu, quelques-uns des plus grands noms du journalisme seraient foutus […] Un expert sur la propagande a témoigné sous serment pendant un procès que la CIA emploie maintenant des milliers de journalistes et possède ses propres organisations médiatiques. Que son estimation soit exacte ou non, il est clair que de nombreux journalistes éminents font toujours un rapport à la CIA. Un documentaire de la BBC en 4 parties intitulé Century of the Self montre qu’un américain, Edward Bernays, le neveu de Freud, a créé la technique moderne de manipulation des perceptions du public et que le gouvernement américain a largement utilisé ses techniques. John Pilger est un journaliste très réputé (John Simpson, rédacteur en chef des affaires mondiales de la BBC, a déclaré: « Un pays qui n’a pas de John Pilger dans son journalisme est un pays très faible »). Pilger a déclaré en 2007 : Nous savons maintenant que la BBC et d’autres médias britanniques ont été utilisés par un service secret britannique, le MI-6. Dans ce qu’ils appelaient Operation Mass Appeal, les agents du MI-6 ont fabriqué des histoires au sujet des armes de destruction massive de Saddam, telles que les armes cachées dans ses palais et dans des bunkers souterrains secrets. Toutes ces histoires étaient fausses. *** Une de mes histoires préférées au sujet de la guerre froide concerne un groupe de journalistes russes qui faisaient un tour des États-Unis. Le dernier jour de leur visite, ils ont été invités par l’hôte pour faire part de leurs impressions. « Je dois vous dire, a dit le porte-parole, que nous sommes étonnés de constater, après avoir lu tous les journaux et regardé la télévision jour après jour, que toutes les opinions sur tous les points importants sont les mêmes. Pour obtenir ce résultat dans notre pays, nous envoyons des journalistes au goulag. Nous arrachons même leurs ongles. Ici, vous n’avez rien à faire. Quel est votre secret ? » En 2008, Nick Davies écrit dans The Independent : « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une stratégie concertée pour manipuler la perception des masses. Et les mass media fonctionnent comme des assistants complaisants, négligeant de résister en révélant ce fait. La facilité avec laquelle ce système peut établir son emprise reflète une faiblesse structurelle rampante qui afflige maintenant la production de nos informations. J’ai passé les deux dernières années à la recherche d’un livre sur le mensonge, la distorsion et la propagande dans les médias globalistes. La « lettre de Zarqawi », qui fut publiée en première page du New York Times en février 2004, faisait partie d’une série de documents hautement suspects qui auraient été écrits par, ou à, Zarqawi et qui ont alimentés les médias. Ce matériel est produit, en partie, par des agences de renseignement qui continuent de travailler sans surveillance efficace ; Et aussi par une structure nouvelle de « communications stratégiques » qui a été initialement conçue par des colombes du Pentagone et de l’Otan qui voulaient utiliser des tactiques subtiles et non violentes pour faire face au terrorisme islamiste mais dont les efforts sont mal réglementés et mal supervisés, entraînant comme résultat que certains de ses pratiquants se déchaînent et s’engagent dans les arts noirs de la propagande. *** Le Pentagone a maintenant désigné les « opérations d’information » comme sa cinquième « compétence de base » aux côtés des forces terrestres, maritimes, aériennes et spéciales. Depuis octobre 2006, chaque brigade, division et corps de l’armée américaine possède sa propre unité « psyop » produisant des « informations » pour les médias. Cette activité militaire est liée à la campagne de « diplomatie publique » du Département d’État qui comprend le financement de stations de radio et de sites Web d’actualités. En Grande-Bretagne, la Direction du ciblage et des opérations d’information du ministère de la Défense collabore avec des spécialistes de 15 psyops britanniques, basés à l’école de sécurité et de renseignement de la défense de Chicksands, dans le Bedfordshire. Dans le cas du renseignement britannique, on a pu voir cette combinaison de propagande imprudente et d’échec de surveillance du travail dans le cas de l’opération Mass Appeal. L’ancien inspecteur des armements de l’ONU, Scott Ritter, a expliqué dans son livre Iraq Confidential comment, à Londres en juin 1998, il a été présenté à deux « spécialistes de la propagande noire » du MI6 qui voulaient qu’il leur donne des documents qu’ils pourraient disséminer grâce aux « éditeurs et auteurs qui travaillent avec nous de temps en temps ». Le gouvernement continue de payer des journalistes pour répandre la désinformation. Et les médias d’entreprise agissent comme des « services d’escorte » virtuels pour les élites, vendant leur disponibilité à un certain prix aux puissants fonctionnaires du gouvernement, au lieu d’enquêter et d’écrire un article sur ce que font ces fonctionnaires. L’une des façons dont le gouvernement des États-Unis diffuse la propagande consiste à s’assurer que sa version soit diffusée en premier. Par exemple, le chef de la division de la télévision et du cinéma de l’Agence américaine de l’information – Alvin A. Snyder – écrivait dans son livre Warriors of Disinformation : How Lies, Videotape et USIA Won the Cold War : « Tous les gouvernements, y compris le nôtre, mentent quand cela sert leurs objectifs. Le truc est de mentir le premier. » *** Une autre victime, toujours de la guerre, est la vérité. Tout le monde se souviendra de l’histoire du « tir accidentel russe sur un avion de ligne coréen », à peu près comme on nous l’a raconté en 1983, et non pas comme cela s’est réellement passé. En 2013, le Congrès américain a abrogé l’interdiction formelle d’utiliser de la propagande contre les citoyens américains vivant sur le sol américain. Il y a donc encore moins de contrainte à la propagande qu’auparavant. L’un des usages les plus courants de la propagande est de vendre des guerres inutiles et contre-productives. Étant donné que les médias américains sont toujours pro-guerre, les éditeurs, les producteurs et les reporters traditionnels sont des participants volontaires. Il ne s’agit pas seulement de mentir sur les armes de destruction massive inexistantes de Saddam […] les médias d’entreprise vendent encore des mensonges pour promouvoir la guerre. L’ancien journaliste de Newsweek et d’Associated Press, Robert Parry, souligne que Ronald Reagan et la CIA ont lancé une campagne de propagande dans les années 1980 pour vendre au public américain le soutien aux rebelles Contras, en utilisant des personnes du privé comme Rupert Murdoch pour diffuser la désinformation. Parry note que beaucoup des mêmes personnes qui ont mené l’effort de propagande nationale de Reagan dans les années 1980 sont encore au pouvoir aujourd’hui : « Alors que la génération plus âgée, qui a été la pionnière de ces techniques de propagande domestique est sortie de scène, beaucoup de leurs protégés sont encore là de même que certaines organisations. La National Endowment for Democracy (NED), fondé en 1983 à la demande du directeur de la CIA, Casey, et sous la supervision de Walter Raymond, est toujours dirigée par le même néoconservateur, Carl Gershman, et a un budget encore plus important, dépassant actuellement les cent millions de dollars par an. Gershman et sa NED ont joué un rôle important, bien qu’en coulisse, dans la crise ukrainienne en finançant des militants, des journalistes et d’autres agents qui ont soutenu le coup d’État contre le président élu Ianoukovitch. La Freedom House, affiliée à la NED, a également fait sonner les sirènes de la propagande. [Voir Consortiumnews.com « A Shadow Foreign Policy. »]. Deux autres anciens combattants de l’ère Reagan, Elliott Abrams et Robert Kagan, ont tous deux apporté un soutien intellectuel important à la poursuite de l’interventionnisme des États-Unis dans le monde. Plus tôt cette année, l’article de Kagan pour The New Republic, intitulé Les superpuissances ne peuvent se permettre la retraite, a touché un tel nerf chez le président Obama qu’il a accueilli Kagan à un déjeuner à la Maison Blanche et celui-ci a conçu le début du discours présidentiel de West Point pour montrer une partie de la critique de Kagan envers l’hésitation d’Obama à utiliser la force militaire. *** L’empire médiatique de Rupert Murdoch est plus grand que jamais… » Une autre clé de la propagande américaine est la répétition constante. Comme l’a indiqué Business Insider en 2013 : Le lieutenant-colonel Daniel Davis, un officier très respecté qui a publié un rapport critique sur la déformation de la vérité par les hauts responsables militaires en Irak et en Afghanistan […]. Du lieutenant-colonel Davis : « Dans le contexte, le colonel Leap suggère que nous devrions changer la loi pour permettre aux agents des affaires publiques d’influencer l’opinion publique américaine quand ils jugent nécessaire de ‘protéger un centre de gravité amical important, ou renforcer la volonté nationale des États-Unis’. » La Loi sur la modernisation de Smith-Mundt de 2012 semble servir à cette fin en permettant que le public américain soit la cible de campagnes d’information financées par le gouvernement des États-Unis. Davis cite également le général de brigade Ralph O. Baker – l’officier du Pentagone chargé du développement des forces interarmées au ministère de la Défense – qui définit les opérations d’information comme des activités entreprises pour « façonner le récit essentiel d’un conflit ou d’une situation et affecter ainsi les attitudes et comportements du public ciblé ». Le général de brigade Baker continue en comparant les descriptions des opérations de combat avec la stratégie de marketing standard qui consiste à répéter une information jusqu’à ce qu’elle soit acceptée : « Pendant des années, les annonceurs commerciaux ont fondé leurs stratégies publicitaires sur l’hypothèse qu’il existe une corrélation positive entre le nombre de fois qu’un consommateur est exposé à la publicité du produit et l’envie d’essayer ce nouveau produit. Le même principe s’applique à la façon dont nous influençons nos publics cibles lorsque nous menons une COIN. » Et ces « milliers d’heures par semaine de programmes de radio et de télévision financés par le gouvernement » semblent servir la stratégie de Baker, qui explique : « La répétition est un principe clé de l’exécution des OI et l’échec à répéter constamment un message cohérent en dilue l’impact sur les publics cibles. » Le gouvernement manipule massivement le Web, les médias sociaux et les autres formes de communication. Bien sûr, le Web et les médias sociaux sont devenus une énorme plate-forme médiatique, et le Pentagone et d’autres agences gouvernementales manipulent massivement les deux. Les documents publiés par Snowden montrent que les espions manipulent les sondages, la popularité des sites Web et le nombre de pages vues, censurent les vidéos qu’ils n’aiment pas et amplifient les messages qu’ils aiment. La CIA et d’autres organismes gouvernementaux ont également mis énormément d’énergie à propager la propagande par le biais de films, de la télévision et de jeux vidéo. Propagande transfrontalière La propagande ne se limite pas à nos frontières… Parfois, le gouvernement sème la désinformation dans les médias américains pour tromper les étrangers. Par exemple, un résumé officiel du gouvernement américain sur le renversement du président démocratiquement élu de l’Iran dans les années 1950, dit : « En collaboration avec le Département d’État, la CIA avait transmis plusieurs articles aux principaux journaux et magazines américains qui, une fois republiés dans les journaux iraniens, ont eu l’effet psychologique désiré sur la population iranienne et ont contribué à la guerre des nerfs contre Mossadegh. » La CIA a également soudoyé des journalistes étrangers de premier plan. Et CNN a accepté de l’argent du dictateur Bahrani pour mener une propagande pro-monarchique. Et quiconque conteste le statu quo est étiqueté comme fournisseur de « fausses nouvelles »… ou pire. Le premier amendement de la Constitution américaine protège la liberté de la presse contre la censure du gouvernement. En fait, la raison pour laquelle il est illégal pour le gouvernement d’empêcher les histoires d’être imprimées est parce que cela punirait ceux qui critiquent ceux au pouvoir. Pourquoi ? Parce que les Pères fondateurs savaient que les gouvernements (comme la monarchie britannique) vont toujours sévir contre ceux qui soulignent que l’empereur est nu. Mais la liberté de la presse est soumise à une attaque massive en Amérique aujourd’hui… Par exemple, les puissances en place prétendent que seules les entreprises médiatiques reconnues et qui agissent comme sténographes pour les grosses huiles devraient bénéficier des protections constitutionnelles garantissant la liberté de la presse. Un professeur d’école de droit de Harvard soutient que le Premier Amendement est dépassé et devrait être abandonné. Quand les blogueurs qui s’occupent de finance contestent la politique de la Réserve fédérale, un fonctionnaire de la Fed dit que tous les blogueurs sont stupides et manquent de qualifications pour commenter. Et le gouvernement traite les vrais journalistes d’investigation comme des criminels… ou même des terroristes : Obama s’en est pris à des journalistes reconnus. Son ministère de la Justice a qualifié le correspondant de Fox News à Washington, James Rosen, de « co-conspirateur criminel » dans un cas de fuite et menacé pendant de nombreuses années de poursuivre le journaliste du New York Times, ayant reçu un prix Pulitzer, James Risen. L’administration Obama a également espionné Risen, Rosen, l’Associated Press, la journaliste CBS Cheryl Atkinson et d’autres médias. En fait, les principaux dénonciateurs de la NSA ont dit au Washington’s blog que la NSA a espionné les journalistes pendant plus d’une décennie… pour s’assurer qu’ils ne révèlent pas les programmes gouvernementaux illégaux. Le Pentagone a dénigré les journalistes d’USA Today parce qu’ils ont enquêté sur la propagande illégale du Pentagone. Des journalistes couvrant les manifestations d’Occupy Wall Street ont été menacés d’arrestation. Le gouvernement admet que les journalistes pourraient être visés par les lois antiterrorisme (et ici). Par exemple, après que le journaliste Chris Hedges, autre journaliste ayant reçu un Prix Pulitzer, la journaliste Naomi Wolf, le lanceur d’alerte des Pentagon Papers Daniel Ellsberg et d’autres ont poursuivi le gouvernement en justice pour s’opposer à la détention illimitée d’Étasuniens – le juge a demandé cinq fois aux procureurs du gouvernement si des journalistes comme Hedges pouvaient être indéfiniment détenus simplement pour avoir interviewé et écrit sur les pourris du gouvernement. Le gouvernement a refusé de promettre que des journalistes comme Hedges ne seront jamais mis au cachot pour le reste de leur vie sans aucun droit de parler à un juge. Dans un effort pour protéger la Bank of America de la menace de Wikileaks d’exposer les actes répréhensibles de la banque, le ministère de la Justice a conseillé à la banque d’embaucher un cabinet d’avocats spécialisé afin de réunir une équipe pouvant faire fermer WikiLeaks (et voir ceci) La NSA et son homologue britannique ont traité Wikileaks comme une organisation terroriste, allant jusqu’à cibler politiquement ses employés et espionner les visiteurs de son site Web George Washington Traduit par Wayan, relu par Michèle pour le Saker Francophone source: http://lesakerfrancophone.fr/de-nouveaux-documents-de-la-cia-declassifies Partager la publication "De nouveaux documents de la CIA déclassifiés"