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Macron's French presidential campaign emails leaked online


Reuters Fri May 5, 2017 French candidate Macron claims massive hack as emails leaked X By Eric Auchard and Bate Felix | FRANKFURT/PARIS Leading French presidential candidate Emmanuel Macron's campaign said on Friday it had been the target of a "massive" computer hack that dumped its campaign emails online 1-1/2 days before voters choose between the centrist and his far-right rival, Marine Le Pen. Macron, who is seen as the frontrunner in an election billed as the most important in France in decades, extended his lead over Le Pen in polls on Friday. As much as 9 gigabytes of data were posted on a profile called EMLEAKS to Pastebin, a site that allows anonymous document sharing. It was not immediately clear who was responsible for posting the data or if any of it was genuine. In a statement, Macron's political movement En Marche! (Onwards!) confirmed that it had been hacked. "The En Marche! Movement has been the victim of a massive and co-ordinated hack this evening which has given rise to the diffusion on social media of various internal information," the statement said. An interior ministry official declined to comment, citing French rules that forbid any commentary liable to influence an election, which took effect at midnight on Friday (2200 GMT). The presidential election commission said in statement that it would hold a meeting later on Saturday after Macron's campaign informed it about the hack and publishing of the data. It urged the media to be cautious about publishing details of the emails given that campaigning had ended, and publication could lead to criminal charges. Comments about the email dump began to appear on Friday evening just hours before the official ban on campaigning began. The ban is due to stay in place until the last polling stations close Sunday at 8 p.m. (1800 GMT). Opinion polls show independent centrist Macron is set to beat National Front candidate Le Pen in Sunday's second round of voting, in what is seen to be France's most important election in decades. The latest surveys show him winning with about 62 percent of the vote. RUSSIAN HAND SEEN Former economy minister Macron's campaign has previously complained about attempts to hack its emails, blaming Russian interests in part for the cyber attacks. On April 26, the team said it had been the target of a attempts to steal email credentials dating back to January, but that the perpetrators had failed to compromise any campaign data. The Kremlin has denied it was behind any such attacks, even though Macron's camp renewed complaints against Russian media and a hackers' group operating in Ukraine. Vitali Kremez, director of research with New York-based cyber intelligence firm Flashpoint, told Reuters his review indicates that APT 28, a group tied to the GRU, the Russian military intelligence directorate, was behind the leak. He cited similarities with U.S. election hacks that have been previously attributed to that group. APT28 last month registered decoy internet addresses to mimic the name of En Marche, which it likely used send tainted emails to hack into the campaign’s computers, Kremez said. Those domains include onedrive-en-marche.fr and mail-en-marche.fr. "If indeed driven by Moscow, this leak appears to be a significant escalation over the previous Russian operations aimed at the U.S. presidential election, expanding the approach and scope of effort from simple espionage efforts towards more direct attempts to sway the outcome," Kremez said. France is the latest nation to see a major election overshadowed by accusations of manipulation through cyber hacking. U.S. intelligence agencies said in January that Russian President Vladimir Putin had ordered hacking of parties tied to Democratic presidential candidate Hillary Clinton to influence the election on behalf of Republican rival Donald Trump. RELATED COVERAGE French government says will not comment on reported Macron campaign hacking Macron campaign says massive email leaks meant to undermine it On Friday night as the #Macronleaks hashtag buzzed around social media, Florian Philippot, deputy leader of the National Front, tweeted "Will Macronleaks teach us something that investigative journalism has deliberately killed?" Macron spokesman Sylvain Fort, in a response on Twitter, called Philippot's tweet "vile". En Marche! said the documents only showed the normal functioning of a presidential campaign, but that authentic documents had been mixed on social media with fake ones to sow "doubt and misinformation". Ben Nimmo, a UK-based security researcher with the Digital Forensic Research Lab of the Atlantic Council think tank, said initial analysis indicated that a group of U.S. far-right online activists were behind early efforts to spread the documents via social media. They were later picked up and promoted by core social media supporters of Le Pen in France, Nimmo said.

En marche ! dénonce un piratage « massif et coordonné » de la campagne de Macron


En marche ! dénonce un piratage « massif et coordonné » de la campagne de Macron Le mouvement fondé par l’ancien ministre de l’économie évoque une tentative de déstabilisation de l’élection présidentielle française. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.05.2017 à 00h21 • Mis à jour le 06.05.2017 à 07h46 Abonnez vous à partir de 1 € Réagir AjouterPartager (1 469)Tweeter Dans un communiqué diffusé dans la nuit du vendredi 5 mai au samedi 6 mai, l’équipe du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a dénoncé une « action de piratage massive et coordonnée » d’informations « internes de nature diverse (mails, documents comptables, contrats…) » de sa campagne électorale. Ce texte d’En marche ! a suivi la publication en ligne, plus tôt dans la soirée, de nombreux documents présentés comme des #MacronLeaks sur les réseaux sociaux. « Les fichiers qui circulent ont été obtenus il y a plusieurs semaines grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de plusieurs responsables du mouvement », selon le communiqué. « Ceux qui font circuler ces documents ajoutent à des documents authentiques nombre de faux documents afin de semer le doute et la désinformation », met par ailleurs en garde l’équipe de M. Macron. Lire aussi : Comment En marche ! a traqué et cherché à déjouer les rumeurs et les intox « Nuire au mouvement En marche ! Selon le texte, « l’ambition des auteurs de cette fuite est de toute évidence de nuire au mouvement En Marche ! à quelques heures du second tour de l’élection présidentielle française ». « Bien évidemment, les documents provenant du piratage sont tous légaux et traduisent le fonctionnement normal d’une campagne présidentielle. Leur diffusion rend publiques des données internes mais n’est pas de nature à nous inquiéter sur la remise en cause de la légalité et de la conformité des documents concernés. » « Il ne s’agit en effet pas d’une simple opération de piratage mais bel et bien d’une tentative de déstabiliser l’élection présidentielle française, estime l’équipe de M. Macron. Il importe par conséquent de prendre en considération la nature des documents fuités, de bien prendre conscience de ce qu’une grande partie d’entre eux sont purement et simplement des faux et l’opportunité de l’écho à donner à cette opération de déstabilisation. » Face à « la gravité des faits », le communiqué d’En marche ! assure encore que le mouvement prendra « toutes les initiatives nécessaires auprès des acteurs publics et privés pour faire la clarté sur cette opération inédite dans une campagne électorale française ». Des « attaques répétées » Ces derniers mois, M. Macron avait dénoncé des « attaques répétées » sur le site Internet de sa campagne, commises par des hackers. En février, les serveurs de son mouvement avaient été coupés durant quelques minutes à la suite d’attaques venant d’Ukraine. En mars, En marche ! avait été la cible de tentatives de hameçonnage (« phishing ») attribué à un groupe russe, selon l’entreprise japonaise de cybersécurité Trend Micro. L’équipe de l’ancien ministre de l’économie soupçonne aussi Moscou d’avoir voulu favoriser des candidats favorables à un rapprochement avec la Russie, comme sa rivale du second tour Marine Le Pen (Front national). Le Kremlin a démenti à plusieurs reprises ces accusations, affirmant n’avoir « jamais eu l’intention de gêner les affaires intérieures d’un pays ». Lire aussi : Une campagne présidentielle plombée par les rumeurs, les intox et les « fausses informations » Sur Twitter, l’extrême droite a beaucoup relayé, vendredi soir, les documents piratés, qui sont accessibles via un lien diffusé par le site WikiLeaks, qui assure au passage ne pas être à l’origine de cette opération. « Les #Macronleaks apprendront-ils des choses que le journalisme d’investigation a délibérément tues ? Effrayant, ce naufrage démocratique », a lancé le vice-président du FN, Florian Philippot, juste avant minuit, heure de la fin de la campagne officielle. De son côté, la Commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle (CNCCEP) a recommandé samedi aux médias « de ne pas rendre compte du contenu » des données internes à l’équipe de M. Macron. L’instance rappelle ainsi dans un communiqué « que la diffusion de fausses informations est susceptible de tomber sous le coup de la loi ». La CNCCEP avait été saisie, dans la soirée de vendredi par En marche !