samedi

"Omission d’informations importantes sur les arrière-plans"


Une méthode souvent utilisée par les médias de masse est l’omission du contexte. Cela veut dire que des informations importantes sur les arrière-plans, qui sont indispensables pour avoir une vue d’ensemble de la situation, sont cachées au public. Ainsi par exemple il était question, dans toutes les émissions de SRF qui ont été analysées, du fait que le gouvernement syrien avait mis fin au cessez-le-feu. On n’y évoquait pourtant pas la raison pour laquelle cela est arrivé : le gouvernement syrien avait compté auparavant plus de 300 infractions avérées au règlement par les rebelles, à tel point qu’il a été forcé d’intervenir ! Un autre exemple de l’omission d’informations concerne le fait que dans aucune des émissions on n’a donné la parole à la partie du conflit à laquelle appartiennent la Syrie et la Russie, pour leur permettre de répondre aux accusations qui leur sont faites. Dans tous les cas identifiés d’omission d’informations sur les arrière-plans et le contexte, la rétention d’information était au détriment de la Syrie et de la Russie. De nombreux exemples similaires montrent que ce n’est pas un cas isolé mais une méthode courante dont se servent presque tous les médias importants, et non pas seulement SRF. Le journaliste français et critique des médias Jean Queval confirme cela par le témoignage suivant : « Pour gagner la guerre de la propagande […] on n’hésite pas à utiliser occasionnellement des falsifications qui sont le plus souvent présentées en décalant la perspective et les liens de cause à effet, ce qui peut se faire de différentes manières ; la plus simple et la plus fréquemment utilisée est le mensonge par omission et en passant sous silence.de mas./br./via »Réseau International